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La moelle osseuse expliquée : Comprendre et agir dès maintenant

Publié le 
July 20, 2025
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  1. La moelle osseuse est un tissu vital produisant en permanence les cellules sanguines essentielles : globules rouges, globules blancs et plaquettes, chacune avec un rôle précis dans l'oxygénation, la défense immunitaire et la coagulation.
  2. Le diagnostic repose essentiellement sur la ponction et la biopsie de moelle osseuse, permettant d'analyser directement la production et la qualité des cellules, malgré une douleur brève et des risques très faibles.
  3. Le traitement principal des maladies graves de la moelle osseuse est la greffe de cellules souches hématopoïétiques, qui peut être autologue (propre cellules) ou allogénique (donneur compatible), nécessitant un parcours médical complexe et un suivi rigoureux.
  4. Le don de moelle osseuse, via prélèvement sanguin ou osseux, est sans danger pour le donneur et constitue un geste vital pour les patients en attente d'une greffe, avec une recherche mondiale de donneurs compatibles.
  5. La prise en charge médico-psychologique, le soutien des proches, ainsi que l'adaptation à la vie pendant et après le traitement sont essentiels pour traverser cette épreuve, avec une prise en charge financière complète en France pour ces maladies graves.

La Moelle Osseuse : Un Guide Complet pour les Patients et leurs Proches

Vous, ou l'un de vos proches, êtes confronté à un diagnostic ou à des examens qui concernent la moelle osseuse. C'est une situation qui peut générer de l'angoisse, de l'incertitude et de nombreuses questions. Ce guide a été conçu pour vous apporter des réponses claires, complètes et rassurantes. Notre objectif est de démystifier le vocabulaire médical et de vous accompagner, étape par étape, dans la compréhension de ce qui se passe, des examens aux traitements, jusqu'à la vie au quotidien.

1. Comprendre les Bases : Qu'est-ce que la Moelle Osseuse et Pourquoi est-elle si Importante ?

Avant de parler des maladies ou des traitements, il est essentiel de comprendre ce qu'est la moelle osseuse et son rôle fondamental pour notre corps.

Qu'est-ce que la moelle osseuse ?

Imaginez une usine incroyablement sophistiquée, nichée au cœur de nos os les plus larges (comme ceux du bassin, les côtes ou le sternum). Cette usine, c'est la moelle osseuse. Ce n'est pas la moelle épinière, qui se trouve dans la colonne vertébrale et qui transmet les signaux nerveux. La moelle osseuse est un tissu souple, presque liquide, dont la mission unique est de produire en permanence les cellules vitales de notre sang. Elle est le berceau de notre sang.

Au sein de cette usine se trouvent les cellules souches hématopoïétiques. Ce sont des cellules "mères" extraordinaires, capables de se transformer pour donner naissance à toutes les cellules sanguines dont nous avons besoin pour vivre.

À quoi sert-elle ? Le rôle vital de chaque cellule sanguine

Chaque seconde, votre moelle osseuse produit des millions de nouvelles cellules, chacune avec une mission précise. On peut les classer en trois grandes familles :

  1. Les Globules Rouges (ou hématies) : Les livreurs d'oxygène.
    • Leur mission : Ils contiennent l'hémoglobine, qui capte l'oxygène de nos poumons et le transporte vers chaque organe et muscle de notre corps. Ils sont le carburant de notre énergie.
    • Quand ils manquent (anémie) : On se sent fatigué, essoufflé, faible. La peau peut devenir pâle.
  2. Les Globules Blancs (ou leucocytes) : L'armée de défense.
    • Leur mission : Ils sont les soldats de notre système immunitaire. Il en existe plusieurs types (neutrophiles, lymphocytes, etc.) qui travaillent ensemble pour identifier et détruire les envahisseurs comme les bactéries, les virus et les champignons.
    • Quand ils manquent (neutropénie, leucopénie) : Le corps est vulnérable aux infections, qui peuvent devenir plus fréquentes et plus graves.
  3. Les Plaquettes (ou thrombocytes) : Les réparateurs d'urgence.
    • Leur mission : Ce sont de minuscules fragments de cellules qui s'agglutinent pour former un caillot chaque fois qu'un vaisseau sanguin est endommagé. Elles stoppent les saignements.
    • Quand elles manquent (thrombopénie) : On peut saigner plus facilement (nez, gencives) et des bleus (hématomes) apparaissent sans raison apparente ou après un choc minime.

Pourquoi ma moelle osseuse est-elle un sujet de préoccupation ?

Si votre médecin s'intéresse à votre moelle osseuse, c'est probablement parce qu'une prise de sang (hémogramme ou numération formule sanguine) a révélé une anomalie dans la quantité ou la qualité d'une ou plusieurs de ces familles de cellules. La moelle osseuse, "l'usine", peut être affectée par plusieurs maladies :

  • Les leucémies : Un cancer du sang où la moelle produit de manière anarchique une quantité excessive de globules blancs anormaux qui ne fonctionnent pas et envahissent l'espace, empêchant la production des autres cellules saines.
  • Les lymphomes : Un cancer du système lymphatique qui peut parfois s'étendre à la moelle osseuse et perturber son fonctionnement.
  • Le myélome multiple : Un cancer qui affecte un type de globule blanc appelé plasmocyte, qui se multiplie de façon anormale dans la moelle osseuse.
  • Les syndromes myélodysplasiques (SMD) : Des maladies où la moelle osseuse produit des cellules de mauvaise qualité, difformes et qui ne fonctionnent pas bien, entraînant un manque de cellules saines dans le sang.
  • L'anémie aplasique (ou aplasie médullaire) : Une maladie rare où la moelle osseuse arrête de produire suffisamment (voire plus du tout) de cellules sanguines. L'usine est comme "à l'arrêt".
  • D'autres maladies hématologiques qui nécessitent une analyse directe de la moelle pour être diagnostiquées avec certitude.

2. Le Diagnostic : Comment Savoir ce qui ne va pas ?

L'annonce de la nécessité d'un examen de la moelle osseuse est souvent une source majeure d'anxiété. Savoir précisément comment cela se déroule peut vous aider à vous préparer et à être plus serein.

La Ponction et la Biopsie de Moelle Osseuse : L'examen clé

C'est l'examen le plus courant et le plus fiable pour analyser la moelle. Il consiste en deux gestes, souvent réalisés l'un après l'autre.

Pourquoi cet examen est-il nécessaire ?
Une prise de sang montre le résultat final (les cellules qui circulent), mais elle ne dit pas ce qui se passe à l'intérieur de l'usine. La ponction et la biopsie sont les seuls moyens d'entrer dans l'usine pour observer directement les cellules souches, leur environnement, et comprendre s'il y a un problème de production, de qualité ou un envahissement par des cellules anormales.

Comment ça se passe, étape par étape ?
L'examen est réalisé par un médecin ou une infirmière spécialisée, dans une chambre d'hôpital ou une salle de consultation.

  1. La position : On vous demandera de vous allonger sur le ventre ou sur le côté, afin de dégager l'arrière de votre hanche. L'os visé est généralement l'os iliaque (la partie supérieure et postérieure du bassin), car il est large, facile d'accès et riche en moelle.
  2. L'anesthésie locale : C'est une étape cruciale. La zone est d'abord soigneusement désinfectée. Ensuite, le médecin injecte un anesthésique local (similaire à celui utilisé chez le dentiste) avec une fine aiguille. Cela va anesthésier la peau, les tissus sous-cutanés et, surtout, la surface de l'os (le périoste). Vous sentirez une piqûre et une sensation de brûlure qui se dissipe rapidement.
  3. La ponction (ou myélogramme) : Le médecin introduit une aiguille spéciale à travers la peau jusqu'à l'os. Une fois dans la cavité de la moelle, il aspire une petite quantité de moelle liquide avec une seringue. C'est le moment le plus désagréable.
  4. La biopsie (ou biopsie ostéo-médullaire - BOM) : Juste après, ou via un point d'entrée très proche, le médecin utilise une autre aiguille légèrement plus grosse pour prélever un minuscule cylindre d'os et de moelle (un fragment de 1 à 2 cm). Cela permet d'analyser non seulement les cellules, mais aussi l'architecture de l'usine.

Est-ce que ça fait mal ?
C'est la question la plus légitime. La réponse est honnête : l'anesthésie locale est très efficace pour supprimer la douleur au niveau de la peau et de la surface de l'os. Cependant, au moment de l'aspiration (la ponction), vous pouvez ressentir une douleur brève (quelques secondes), vive et intense, souvent décrite comme une forte pression ou un "coup de jus" qui peut descendre dans la jambe. Pour la biopsie, c'est plutôt une sensation de forte pression ou de torsion. L'équipe médicale est là pour vous prévenir, vous parler et vous accompagner. N'hésitez jamais à dire ce que vous ressentez.

Combien de temps ça dure ?
L'ensemble du geste dure entre 15 et 20 minutes, préparation comprise.

Quels sont les risques ?
Ils sont très faibles. Le plus courant est un petit saignement au point de ponction, qui forme un hématome (un bleu). Le risque d'infection est exceptionnel car la procédure est réalisée dans des conditions stériles.

Que se passe-t-il après ?
Un pansement compressif est appliqué. On vous demandera de rester allongé pendant environ 30 minutes pour limiter le saignement. Une douleur semblable à celle d'un gros bleu peut persister pendant 2 à 3 jours, mais elle est généralement bien gérée avec des antalgiques simples comme le paracétamol.

Quand aurai-je les résultats ?
Les premiers résultats de la ponction (myélogramme) sont souvent disponibles en 24 à 48 heures. L'analyse de la biopsie et les analyses plus poussées (génétique, cytométrie) peuvent prendre une à deux semaines. Votre médecin vous donnera un délai plus précis.

3. Les Traitements : Comment Réparer la Moelle Osseuse ?

Le traitement dépendra entièrement du diagnostic. Pour de nombreuses maladies graves de la moelle osseuse, la greffe de moelle osseuse (aujourd'hui plus précisément appelée greffe de cellules souches hématopoïétiques) est le traitement de référence.

Pourquoi ai-je besoin d'une greffe ?

L'objectif de la greffe est de remplacer complètement la "mauvaise usine" par une nouvelle, saine et fonctionnelle. C'est une option envisagée lorsque :

  • La moelle osseuse du patient est malade et produit des cellules cancéreuses (leucémie).
  • La moelle osseuse ne fonctionne plus (aplasie médullaire).
  • Il faut administrer une chimiothérapie et/ou une radiothérapie à très haute dose pour détruire un cancer (comme certains lymphomes ou myélomes). Ces traitements sont si puissants qu'ils détruisent également la moelle osseuse. La greffe sert alors à la "sauver" en la remplaçant.

Quelles sont les différentes sortes de greffes ?

  1. L'Autogreffe (ou greffe autologue) :
    • Le principe : Le donneur, c'est vous-même. Avant de recevoir une chimiothérapie très lourde, vos propres cellules souches saines sont prélevées dans votre sang, puis congelées. Après le traitement intensif qui détruit les cellules cancéreuses (et votre moelle), vos propres cellules souches vous sont réinjectées pour reconstruire une nouvelle moelle.
    • Avantage : Pas de risque de rejet, car ce sont vos propres cellules.
  2. L'Allogreffe (ou greffe allogénique) :
    • Le principe : Les cellules souches proviennent d'un donneur compatible. La compatibilité (appelée compatibilité HLA) est essentielle pour éviter un rejet.
    • Le donneur idéal : Un frère ou une sœur (1 chance sur 4 d'être compatible).
    • Si pas de donneur dans la famille : On recherche un donneur non apparenté, anonyme, dans les registres nationaux et internationaux de volontaires au don.
    • Avantage : La nouvelle moelle du donneur apporte un nouveau système immunitaire qui peut aider à détruire les cellules cancéreuses restantes (c'est l'effet "greffon contre leucémie").

Comment se déroule le processus de greffe ?

C'est un parcours long et exigeant, qui se déroule en plusieurs phases.

  1. Le Conditionnement (environ 1 semaine) : C'est la première étape, qui a lieu avant la greffe. Vous recevez une chimiothérapie intensive, parfois associée à une radiothérapie. Le but est double : détruire toutes les cellules malades et "vider" votre moelle osseuse pour faire de la place à la nouvelle. C'est une phase très fatigante, avec des effets secondaires (nausées, vomissements, perte de cheveux).
  2. Le Jour de la Greffe (Jour J) : C'est un moment symbolique mais simple sur le plan technique. Les nouvelles cellules souches (fraîches ou décongelées) sont contenues dans une poche, et vous sont administrées par voie intraveineuse (via un cathéter central), comme une simple transfusion sanguine. C'est totalement indolore et dure environ une à deux heures.
  3. L'Aplasie (2 à 4 semaines) : C'est la période la plus critique et la plus longue. Après le conditionnement, votre ancienne moelle est détruite, et la nouvelle n'a pas encore commencé à produire des cellules. Pendant cette phase, vous n'avez quasiment plus de globules rouges, de globules blancs ni de plaquettes. Vous êtes en aplasie. Vous êtes extrêmement vulnérable aux infections et aux saignements. C'est pourquoi vous êtes hospitalisé en chambre stérile ou protégée, avec des règles d'hygiène très strictes pour vous et pour les visiteurs. Vous recevrez des transfusions de sang et de plaquettes, ainsi que des antibiotiques pour prévenir ou traiter les infections.
  4. La Prise de Greffe : C'est le moment tant attendu où la nouvelle moelle commence à s'installer et à produire ses propres cellules. Les prises de sang quotidiennes montrent que le nombre de globules blancs, puis de plaquettes, commence enfin à remonter. C'est le signe que la nouvelle "usine" a démarré. C'est un immense soulagement pour le patient et l'équipe.

Quels sont les risques et les effets secondaires ?

  • Pendant l'aplasie : Les risques principaux sont les infections et les saignements.
  • Les effets secondaires du conditionnement : Nausées, fatigue intense, mucite (une inflammation très douloureuse de la bouche et du tube digestif qui peut empêcher de s'alimenter), perte d'appétit.
  • La Maladie du Greffon contre l'Hôte (GVH ou Graft-versus-Host Disease) : C'est la complication majeure et spécifique de l'allogreffe. En termes simples, les nouvelles cellules immunitaires du donneur (le greffon) reconnaissent le corps du receveur (l'hôte) comme étranger et peuvent l'attaquer. La GVH peut toucher la peau (éruptions), le foie (jaunisse) ou l'intestin (diarrhées). Il existe des traitements pour la prévenir et la contrôler (les immunosuppresseurs).

4. Le Don de Moelle Osseuse : Un Geste qui Sauve des Vies

Que vous soyez un receveur qui attend un donneur ou quelqu'un qui envisage de donner, il est important de comprendre ce que cela implique.

Qui peut donner ?
Toute personne en bonne santé, âgée de 18 à 35 ans (en France), peut s'inscrire sur le registre des Veilleurs de Vie.

Comment se passe le don ?
Il existe deux méthodes, et c'est le médecin qui choisit la plus adaptée pour le patient. Le donneur est toujours informé et donne son accord.

  1. Par prélèvement dans le sang (cytaphérèse) - 80% des cas : C'est la méthode la plus courante. Pendant 4-5 jours avant le don, le donneur reçoit des injections sous-cutanées d'un médicament qui fait passer les cellules souches de la moelle osseuse vers le sang. Le jour J, le prélèvement se fait via une machine qui trie le sang : elle collecte les cellules souches et restitue le reste du sang au donneur. La procédure dure 3 à 4 heures et ressemble à un don de plaquettes.
  2. Par prélèvement dans l'os du bassin - 20% des cas : Ce prélèvement se fait au bloc opératoire, sous anesthésie générale. Le donneur ne ressent donc absolument rien. Le médecin ponctionne les os du bassin (os iliaques) pour aspirer la moelle. L'hospitalisation dure 48 heures. Les douleurs post-opératoires sont comparables à celles d'une grosse contusion et sont soulagées par des antalgiques.

Est-ce dangereux pour le donneur ?
Non. La moelle osseuse se régénère entièrement et très rapidement en quelques semaines. Le donneur ne perd rien de son "capital santé". Le plus grand "risque" est de sauver une vie.

Comment trouver un donneur compatible ?
La recherche d'un donneur compatible (un "jumeau génétique") est un enjeu mondial. Elle se fait grâce à l'interconnexion des registres nationaux de donneurs volontaires. S'inscrire sur le registre français, c'est donner une chance à un malade, n'importe où dans le monde.

5. La Vie Pratique et Émotionnelle : Comment Vivre avec cette Épreuve ?

Au-delà des aspects médicaux, un diagnostic affectant la moelle osseuse bouleverse la vie.

La vie pendant le traitement :
L'hospitalisation, notamment en chambre protégée, est une période d'isolement. L'hygiène (corporelle, alimentaire) devient une priorité absolue. Il faut s'adapter à une alimentation spécifique (régime pauvre en bactéries, avec des aliments cuits). La fatigue est omniprésente et profonde. Il est crucial d'apprendre à l'accepter et à se reposer.

Et après la greffe ? Le retour à la maison
Le retour à la maison est une étape heureuse mais qui demande encore des précautions. Il faut continuer à éviter les foules, les personnes malades, et maintenir une hygiène stricte. La convalescence est longue. Il faut compter plusieurs mois, voire une année complète, avant de retrouver un niveau d'énergie suffisant pour reprendre une vie "normale" (travail, sport, vie sociale intense). Le suivi médical reste très régulier (consultations, prises de sang) pour surveiller la prise de greffe et dépister toute complication.

Le soutien psychologique : vous n'êtes pas seul
C'est une épreuve physique et psychologique immense, pour vous et pour vos proches. L'anxiété, la peur, le sentiment d'isolement, la dépression sont des réactions normales. Il est essentiel de ne pas rester seul avec ces émotions. N'hésitez pas à solliciter :

  • Les services de psycho-oncologie de l'hôpital.
  • Les associations de patients (comme France Leucémie Espoir, la ligue contre le cancer, etc.) qui offrent des groupes de parole, un soutien et des informations précieuses de la part de personnes qui ont vécu la même chose.
  • Vos proches, en leur expliquant ce que vous traversez et ce dont vous avez besoin.

Questions administratives et financières
En France, les maladies hématologiques graves sont reconnues comme des Affections de Longue Durée (ALD). Cela signifie que vos soins sont pris en charge à 100% par l'Assurance Maladie. Des arrêts de travail de longue durée seront nécessaires, et des assistantes sociales à l'hôpital sont là pour vous aider dans toutes vos démarches.

En conclusion

La route peut sembler longue et difficile, mais il est important de se rappeler que les progrès médicaux dans le domaine de l'hématologie sont constants et spectaculaires. Vous êtes entouré par une équipe médicale hautement spécialisée et dévouée. Chaque étape, de l'examen le plus angoissant au traitement le plus lourd, est conçue pour vous donner les meilleures chances de guérison. Accrochez-vous à l'espoir, appuyez-vous sur votre entourage et les professionnels de santé, et avancez un jour à la fois. Vous avez en vous et autour de vous les ressources pour traverser cette épreuve.

Dr. Dominique HOLCMAN
Médecin généraliste
Médecin généraliste depuis plus de 30 ans, le Dr. Holcman est partenaire et rédacteur chez Biloba. Engagé dans des actions humanitaires, il met son expertise au service de tous, avec une attention particulière portée à l'écoute, à la prévention et à l'accès aux soins.
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