Vous êtes souffrant·e et vous ne pouvez pas vous déplacer ? Vous souhaitez savoir comment obtenir un arrêt de travail en ligne rapidement et en toute sécurité ? Vous vous interrogez sur la légitimité de la démarche, sur vos droits et sur les obligations à respecter pour que votre congé maladie soit pris en charge ? Plongeons ensemble dans les clés pour naviguer sereinement dans ce processus digital.
Choisissez une plateforme de téléconsultation agréée (site ou application mobile) et réservez un créneau adapté à vos disponibilités.
Rassemblez vos informations médicales : antécédents, traitements en cours, résultats d’analyses ou clichés si disponibles. Notez vos symptômes de façon précise.
Lors de la visioconférence ou de l’appel, décrivez votre état de santé en détail, répondez aux questions du médecin et partagez des photos de vos examens si nécessaire.
Le médecin rédige et envoie votre arrêt de travail par voie électronique. Vous avez 48 h pour transmettre les volets employeur et CPAM, dématérialisés ou papier.
Limite de 3 jours pour tout praticien ne vous suivant pas régulièrement, applicable à l’arrêt initial comme à la prolongation.
Si la consultation est réalisée par votre médecin traitant ou votre sage-femme référente : la durée n’est alors pas plafonnée.
L’arrêt de travail devra mentionner « prescrit en téléconsultation » et indiquer l’identité du praticien.
Un arrêt en ligne est particulièrement utile pour les personnes isolées géographiquement ou à mobilité réduite.
Les plateformes offrent souvent des créneaux tôt le matin et tard le soir, y compris les week-ends.
Vous gagnez du temps en évitant le déplacement et la salle d’attente : le document est disponible immédiatement.
En période d’épidémie, vous réduisez les risques de contagion.
Les cas nécessitant une auscultation ou des tests précis (par exemple, auscultation cardiaque ou prise de tension) requièrent une consultation en cabinet.
Si le médecin n’est pas votre praticien référent, l’arrêt initial et sa prolongation sont limités à 3 jours.
Attention :Au-delà de cette période, votre arrêt ne sera pas indemnisé par l’Assurance Maladie, sauf suivi par votre médecin traitant ou votre sage-femme référente.
Même prescrit à distance, votre arrêt de travail ouvre droit aux indemnités journalières (IJ) de la Sécurité sociale :
3 jours, sauf dispositions conventionnelles plus favorables.
50 % du salaire journalier de base dès le 4ᵉ jour, puis 66 % à partir du 31ᵉ jour, sous conditions d’ouverture de droits.
Certains accords ou contrats prévoyance garantissent un maintien partiel ou total du salaire.
Attention :Le montant des IJ est plafonné. Pour un calcul précis, consultez votre CPAM ou connectez-vous à votre compte Ameli.
Pour optimiser votre expérience et conserver la confidentialité de vos données :
Sécurisez votre connexion (évitez le Wi-Fi public).
Mettez à jour vos logiciels antivirus et votre navigateur.
Choisissez un mot de passe robuste pour votre compte plateforme.
Ne partagez jamais vos identifiants avec un tiers.
Préparez vos questions avant la consultation.
Bon à savoir : Vous pouvez utiliser un smartphone et également un ordinateur pour faire votre téléconsultation.
La plupart des affections courantes (grippe, angine, troubles digestifs, fatigue intense) peuvent être traitées à distance. En revanche, les pathologies nécessitant un examen clinique approfondi (cardiaque, respiratoire) exigent un rendez-vous en cabinet.
Contactez à nouveau le praticien avant la fin de votre arrêt. Si c’est votre médecin traitant, la limite de 3 jours ne s’applique pas. Sinon, planifiez une visite en présentiel pour prolonger au-delà de 3 jours.
Volet employeur : à envoyer directement à votre entreprise (papier ou dématérialisé).
Volet CPAM : télétransmis automatiquement ou à remettre à votre caisse.
Une description précise des symptômes suffit généralement. Pour certaines affections, le médecin peut demander photos, résultats d’analyses récentes ou électrocardiogramme.