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Varivax - Protégez-vous efficacement contre la varicelle

Publié le 
July 21, 2025
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  1. Le vaccin Varivax protège efficacement contre la varicelle, une maladie contagieuse pouvant entraîner des complications graves (surinfections cutanées, pneumonies, encéphalites) et le zona à long terme.
  2. La vaccination est recommandée dès 12 mois (deux doses) pour une protection optimale, avec un schéma de rattrapage pour les enfants plus âgés, adolescents et adultes non immunisés.
  3. Les effets secondaires du vaccin sont généralement bénins et temporaires, avec un très faible risque d’effets graves ; la balance bénéfice/risque est largement favorable à la vaccination.
  4. Le vaccin est administré par injection sous-cutanée, avec des contre-indications importantes telles que la grossesse, une allergie sévère à ses composants, ou une immunodépression sévère.
  5. La vaccination est obligatoire et prise en charge à 100 % en France pour les enfants nés à partir de 2018, et un suivi médical est recommandé avant et après l’injection pour garantir la sécurité.

Varivax® : Le Guide Complet sur le Vaccin contre la Varicelle

La décision de vacciner, que ce soit pour soi-même ou pour son enfant, est une étape importante qui soulève de nombreuses questions légitimes. Face à une maladie aussi commune que la varicelle, il est naturel de s'interroger sur la nécessité, l'efficacité et la sécurité de la vaccination.

Cette fiche d'information est conçue pour vous fournir des réponses claires, fiables et détaillées sur le vaccin Varivax®. Notre objectif est de vous accompagner dans votre réflexion, de dissiper vos inquiétudes et de vous donner tous les éléments pour prendre une décision éclairée en concertation avec votre professionnel de santé.

1. Informations Essentielles : Le "Pourquoi" de la Vaccination contre la Varicelle

Avant d'aborder les détails techniques, il est crucial de comprendre l'objectif fondamental du vaccin Varivax.

Contre quelle maladie le vaccin Varivax protège-t-il ?

Le vaccin Varivax protège contre la varicelle. La varicelle est une maladie infectieuse très contagieuse, causée par le virus varicelle-zona (VZV), qui appartient à la famille des herpès-virus.

Elle est principalement connue comme une maladie infantile, se manifestant par une éruption cutanée caractéristique : de petites taches rouges (macules) qui évoluent rapidement en cloques remplies de liquide (vésicules), puis en croûtes. Ces lésions provoquent d'intenses démangeaisons et sont souvent accompagnées de fièvre et d'une sensation de malaise général. La contagion est très élevée et se fait par contact direct avec les lésions ou par voie respiratoire (toux, éternuements) avant même l'apparition des premiers boutons.

Pourquoi vacciner contre la varicelle ? N'est-ce pas une maladie bénigne ?

C'est sans doute la question la plus fréquente. Dans l'imaginaire collectif, la varicelle est souvent perçue comme un passage obligé et anodin de l'enfance. Si, dans la majorité des cas, la maladie est effectivement bénigne chez le jeune enfant en bonne santé, cette perception occulte une réalité plus complexe et potentiellement dangereuse. La vaccination vise précisément à prévenir les formes graves et les complications de la maladie, qui ne sont pas si rares.

Les raisons de vacciner sont multiples et sérieuses :

  • Prévenir les complications graves : La varicelle n'est pas toujours une simple affaire de boutons qui grattent. Elle peut entraîner des complications sévères, parfois mortelles.
    • Les surinfections bactériennes cutanées : Les lésions de varicelle, intensément grattées, sont des portes d'entrée pour les bactéries présentes sur la peau (comme le staphylocoque ou le streptocoque). Ces surinfections peuvent provoquer des abcès, un impétigo, voire des infections plus profondes et graves comme la fasciite nécrosante (infection "mangeuse de chair"). Elles sont la principale cause d'hospitalisation chez l'enfant et peuvent laisser des cicatrices définitives.
    • Les complications pulmonaires : La pneumonie varicelleuse est une complication redoutable, plus fréquente et plus sévère chez l'adolescent, l'adulte et la femme enceinte. Elle nécessite souvent une hospitalisation en soins intensifs.
    • Les complications neurologiques : Bien que plus rares, elles sont particulièrement graves. Le VZV peut atteindre le système nerveux central et provoquer une ataxie cérébelleuse (troubles de l'équilibre et de la coordination, généralement réversibles) ou, plus grave encore, une encéphalite (inflammation du cerveau) pouvant entraîner des séquelles neurologiques permanentes.
  • Protéger les adolescents et les adultes : Contracter la varicelle à l'adolescence ou à l'âge adulte expose à une maladie beaucoup plus sévère et à un risque de complications nettement plus élevé qu'un enfant. La fièvre est plus forte, l'éruption plus étendue et le risque de pneumonie est multiplié.
  • Protéger les personnes fragiles de son entourage : Se faire vacciner, c'est aussi un acte de protection collective. Une personne non vaccinée peut transmettre le virus à des personnes pour qui la varicelle serait extrêmement dangereuse : les femmes enceintes (risque de malformations fœtales), les nouveau-nés, et les personnes immunodéprimées (patients sous chimiothérapie, greffés, atteints du SIDA...).
  • Éviter les conséquences sociales et économiques : Une semaine (voire plus) d'éviction scolaire ou de crèche pour l'enfant, un parent contraint de poser des jours de congé pour s'en occuper, des nuits blanches à cause des démangeaisons... La varicelle a un impact non négligeable sur la vie familiale et professionnelle.
  • Prévenir le zona : Après une varicelle, le virus VZV ne disparaît pas de l'organisme. Il reste "endormi" dans les ganglions nerveux. Il peut se réactiver des années plus tard, généralement à l'âge adulte ou chez les personnes âgées, provoquant un zona. Le zona est une éruption cutanée douloureuse qui peut laisser des douleurs chroniques invalidantes (névralgies post-zostériennes). Des études montrent que la vaccination contre la varicelle dans l'enfance réduit significativement le risque de développer un zona plus tard dans la vie.

En conclusion, vacciner contre la varicelle n'est pas un luxe. C'est un choix de précaution raisonné pour transformer une maladie potentiellement grave en un non-événement.

2. Sécurité et Effets Secondaires : Le "Est-ce dangereux ?"

L'inquiétude concernant la sécurité des vaccins est légitime, surtout pour un parent. Il est essentiel de parler des effets secondaires de manière transparente et honnête pour évaluer correctement la situation.

Quels sont les effets secondaires possibles du Varivax ?

Comme tout médicament actif, le vaccin Varivax peut provoquer des effets indésirables. Il est important de souligner que la grande majorité de ces effets sont légers, de courte durée et bien connus. Ils témoignent simplement de la réaction normale du système immunitaire qui apprend à se défendre contre le virus.

On peut les classer en deux catégories :

Effets secondaires fréquents et bénins (concernent plus de 1 personne sur 10) :

  • Réaction au site d'injection : C'est l'effet le plus courant. Une douleur, une rougeur, une sensibilité ou un léger gonflement peut apparaître à l'endroit de la piqûre. Ces symptômes disparaissent généralement en un ou deux jours.
  • Fièvre modérée : Une fièvre légère à modérée (inférieure à 39°C) peut survenir dans les jours qui suivent la vaccination.

Effets secondaires peu fréquents (concernent jusqu'à 1 personne sur 100) :

  • Éruption cutanée légère : Entre une et trois semaines après l'injection, une éruption ressemblant à une varicelle très atténuée (quelques boutons seulement, parfois un seul) peut apparaître. C'est un signe que le virus vaccinal affaibli a bien stimulé le système immunitaire. Cette éruption n'est généralement pas ou peu contagieuse, mais par précaution, il est conseillé d'éviter les contacts rapprochés avec des personnes très immunodéprimées ou des femmes enceintes non immunes si elle survient.
  • Symptômes généraux : Fatigue, irritabilité, maux de tête.

Effets secondaires rares à très rares (à surveiller) :

  • Convulsions fébriles : Chez les jeunes enfants prédisposés, une fièvre élevée peut provoquer des convulsions. Celles-ci sont impressionnantes mais généralement sans gravité et sans séquelles. Le risque est lié à la fièvre elle-même, pas directement au vaccin, et il est beaucoup plus faible que le risque de convulsions lors d'une vraie varicelle.
  • Réaction allergique sévère (anaphylaxie) : C'est l'effet secondaire grave le plus redouté, mais il est extrêmement rare (environ 1 cas pour un million de doses). Il survient très rapidement après l'injection (d'où l'intérêt de rester en observation 15 minutes après la vaccination). Les symptômes incluent des difficultés à respirer, un gonflement du visage et de la gorge, une urticaire généralisée. Le personnel médical est formé pour reconnaître et traiter immédiatement cette urgence.

La balance bénéfice/risque est-elle favorable ?

La réponse est un OUI sans équivoque, soutenu par des décennies de surveillance et des centaines de millions de doses administrées dans le monde.

Les bénéfices de la vaccination l'emportent de manière écrasante sur les risques.

Pour se faire une idée claire, mettons en perspective les risques :

  • D'un côté, la maladie (varicelle) : Risque élevé de contagion, jours de maladie et d'inconfort, risque réel d'hospitalisation pour complications (surinfection, pneumonie, encéphalite), risque de cicatrices permanentes, et risque de développer un zona plus tard.
  • De l'autre, le vaccin (Varivax) : Risque élevé d'avoir un bras un peu douloureux pendant 24h et un risque très faible d'effets secondaires plus marqués, qui sont dans leur immense majorité temporaires et bénins. Le risque d'une complication grave liée au vaccin est infime comparé à celui de la maladie elle-même.

Choisir de vacciner, c'est choisir de remplacer les risques certains et potentiellement graves de la maladie par les risques très faibles et majoritairement bénins du vaccin.

3. Efficacité et Administration : Le "Comment et est-ce que ça marche ?"

Une fois la sécurité évaluée, la question de l'efficacité et du déroulement pratique de la vaccination est primordiale.

Le vaccin Varivax est-il efficace ?

Oui, le vaccin Varivax est très efficace. L'efficacité est mesurée de deux manières :

  1. Protection contre toute forme de varicelle : Après deux doses, le vaccin protège environ 90% des personnes vaccinées contre la maladie.
  2. Protection contre les formes modérées à sévères de la varicelle : L'efficacité grimpe à près de 100%. Cela signifie que même si une personne vaccinée contracte la varicelle (ce qu'on appelle une "varicelle post-vaccinale", un événement rare), la maladie sera beaucoup moins sévère. Elle se manifestera par très peu de boutons (souvent moins de 50), peu ou pas de fièvre, et une guérison beaucoup plus rapide. Le risque de complications dans ce cas est quasi nul.

En somme, le vaccin est une excellente assurance contre les formes graves et compliquées de la maladie.

Combien de doses sont nécessaires et à quel âge ?

Pour garantir une protection optimale et durable, le schéma vaccinal complet est essentiel. En France, les recommandations sont les suivantes :

  • Pour les nourrissons (schéma standard) : La vaccination est obligatoire pour tous les enfants nés depuis le 1er janvier 2018.
    • Première dose : à 12 mois.
    • Seconde dose : entre 16 et 18 mois.
    Ces deux doses sont nécessaires pour obtenir une immunité robuste et durable.
  • Pour les enfants plus grands, adolescents ou adultes (schéma de rattrapage) : Pour toute personne de plus de 12 mois n'ayant jamais eu la varicelle et n'ayant pas été vaccinée, un rattrapage est recommandé.
    • Le schéma consiste en deux doses, espacées d'au moins un mois (généralement entre 4 et 8 semaines).
    Ce rattrapage est particulièrement important pour les adolescents avant l'entrée dans la vie adulte, les jeunes femmes en âge de procréer, et toute personne exposée à des sujets fragiles.

Comment le vaccin est-il administré ?

Le vaccin Varivax est administré par une injection sous-cutanée, c'est-à-dire juste sous la peau, et non dans le muscle profond comme d'autres vaccins.

  • Site d'injection : Chez les nourrissons, l'injection se fait généralement dans la partie externe de la cuisse. Chez les enfants plus grands et les adultes, elle se fait dans la partie supérieure du bras (région deltoïdienne).

4. Contre-indications : Le "Qui ne doit PAS recevoir le vaccin ?"

Cette information est cruciale pour la sécurité. Bien que le vaccin soit sûr pour la grande majorité de la population, il existe des situations où il ne doit pas être administré.

Les principales contre-indications sont :

  • Une allergie grave connue (anaphylaxie) à une précédente dose du vaccin contre la varicelle ou à l'un de ses composants, comme la gélatine ou un antibiotique, la néomycine.
  • La grossesse. Le vaccin Varivax est un vaccin vivant atténué. Par mesure de précaution, il est contre-indiqué chez la femme enceinte. Il est également recommandé d'éviter de tomber enceinte dans le mois qui suit la vaccination.
  • Un système immunitaire très affaibli (déficit immunitaire sévère). Cela inclut :
    • Les déficits immunitaires congénitaux.
    • Certaines maladies du sang ou cancers (leucémies, lymphomes).
    • Les patients sous traitement immunosuppresseur lourd (chimiothérapie, biothérapies, fortes doses de corticoïdes par voie générale).
    • Les patients atteints du SIDA à un stade avancé avec un taux de lymphocytes CD4 très bas.

Dans certains cas, comme une maladie aiguë avec forte fièvre, le médecin reportera simplement la vaccination de quelques jours.

5. Aspects Pratiques et Questions Fréquentes

Voici les réponses aux questions pratiques pour vous aider à préparer la vaccination et à gérer la période qui suit.

Que faire avant et après l'injection ?

  • AVANT :
    • Lors de la prise de rendez-vous, et le jour J, informez le médecin ou l'infirmière de l'état de santé général de la personne à vacciner : fièvre, maladie en cours, allergies connues, traitements en cours, possibilité de grossesse, ou tout problème immunitaire.
    • Pensez à apporter le carnet de santé ou le carnet de vaccination pour que le professionnel puisse vérifier les vaccins déjà effectués et y noter la nouvelle injection.
  • APRÈS :
    • Il est recommandé de rester sur le lieu de vaccination (cabinet médical, centre de vaccination) pendant 15 minutes par précaution, afin de pouvoir intervenir rapidement en cas de réaction allergique immédiate (très rare).
    • Surveillez l'apparition d'éventuels effets secondaires dans les jours et semaines qui suivent.
    • En cas de douleur au site d'injection ou de fièvre modérée, vous pouvez administrer du paracétamol, en respectant la posologie adaptée au poids et à l'âge.
    • IMPORTANT : Il faut absolument éviter l'aspirine (acide acétylsalicylique) chez un enfant ou un adolescent ayant la varicelle ou ayant été vacciné contre celle-ci, en raison du risque de survenue d'une maladie rare mais très grave, le syndrome de Reye.

Quand faut-il contacter un médecin après le vaccin ?

Consultez un médecin ou un service d'urgence sans tarder en cas de :

  • Signes de réaction allergique sévère : difficultés à respirer, respiration sifflante, gonflement du visage, des lèvres ou de la gorge, urticaire généralisée, pâleur, malaise.
  • Fièvre très élevée (supérieure à 40°C) ou qui persiste plus de 48 heures.
  • Convulsions (avec ou sans fièvre).
  • Comportement inhabituel : enfant inconsolable, somnolence excessive, perte de tonus.
  • Tout autre symptôme qui vous semble anormal ou qui vous inquiète. Mieux vaut un avis médical pour rien que de passer à côté d'un problème.

Le vaccin Varivax est-il remboursé ?

En France, la situation est claire :

Pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018, la vaccination contre la varicelle (deux doses) fait partie des 11 vaccinations obligatoires. À ce titre, elle est prise en charge à 100% par l'Assurance Maladie, sans avance de frais pour le vaccin lui-même si vous passez par une pharmacie avec une ordonnance. La consultation et l'acte d'injection sont remboursés dans les conditions habituelles.

Pour les rattrapages chez les enfants plus âgés, les adolescents et les adultes, la prise en charge peut varier. Discutez-en avec votre médecin.

Le vaccin contient-il un virus "vivant" ? Qu'est-ce que cela signifie ?

Oui, le Varivax est un vaccin "vivant atténué". Cette terminologie peut inquiéter, mais elle est en réalité la clé de son efficacité.

  • Qu'est-ce que "atténué" ? Cela signifie que le virus de la varicelle contenu dans le vaccin a été modifié et affaibli en laboratoire. Il a perdu sa capacité à provoquer la maladie chez une personne en bonne santé.
  • Pourquoi "vivant" ? Parce qu'il est toujours capable de se répliquer un tout petit peu dans l'organisme. C'est un avantage majeur : cette mini-réplication imite une infection naturelle sans en donner les symptômes. Elle agit comme un "sparring-partner" parfait pour le système immunitaire, lui apprenant à reconnaître le vrai virus et à produire une défense très forte et durable (anticorps et cellules mémoires).

C'est cette nature "vivante atténuée" qui explique à la fois sa grande efficacité et ses contre-indications chez les personnes dont le système immunitaire est trop faible pour gérer même cette version affaiblie.

Conclusion : Un Dialogue Essentiel pour une Décision Éclairée

Le vaccin Varivax est un outil de prévention moderne, sûr et très efficace. Il permet de transformer la varicelle, une maladie infantile commune mais potentiellement dangereuse, en un simple souvenir de la médecine pré-vaccinale. En protégeant votre enfant, vous le protégez contre la douleur, l'inconfort, et les risques de complications graves et de cicatrices, tout en contribuant à la protection des plus fragiles dans votre communauté.

Nous espérons que cette fiche a répondu à vos principales interrogations. Cependant, chaque personne est unique. La meilleure source d'information reste un dialogue ouvert et confiant avec votre professionnel de santé.

N'hésitez jamais à discuter de vos craintes, de vos questions et de votre situation personnelle avec votre médecin, pédiatre ou pharmacien. Ils sont vos meilleurs alliés pour prendre la décision la plus juste pour votre santé et celle de votre enfant.

Dr. Dominique HOLCMAN
Médecin généraliste
Médecin généraliste depuis plus de 30 ans, le Dr. Holcman est partenaire et rédacteur chez Biloba. Engagé dans des actions humanitaires, il met son expertise au service de tous, avec une attention particulière portée à l'écoute, à la prévention et à l'accès aux soins.
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