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Tout savoir sur les immunosuppresseurs : comprendre, prendre et vivre sereinement

Publié le 
July 21, 2025
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  1. Les immunosuppresseurs réduisent l’activité du système immunitaire pour traiter les maladies auto-immunes ou empêcher le rejet d’un organe greffé.
  2. La prise régulière à heures fixes, le respect des consignes alimentaires et la vigilance sur les interactions médicamenteuses sont essentiels pour l’efficacité et la sécurité du traitement.
  3. Les effets secondaires varient, mais une surveillance médicale régulière permet de les détecter et de les gérer ; ne jamais arrêter le traitement sans avis médical.
  4. La prévention des infections passe par une hygiène rigoureuse, l’évitement des sources de contamination et la vaccination adaptée (vaccins inactivés recommandés, vivants atténués interdits).
  5. Un suivi médical fréquent, comprenant prises de sang et consultations, est indispensable pour ajuster le traitement, surveiller les organes et assurer la meilleure qualité de vie possible.

Comprendre les immunosuppresseurs : Votre guide complet pour vivre sereinement avec votre traitement

Recevoir une ordonnance pour un immunosuppresseur peut être une source de nombreuses questions et d'une certaine anxiété. C'est tout à fait normal. Vous vous demandez peut-être : "Pourquoi moi ?", "Comment ce médicament va-t-il affecter ma vie ?", "Quels sont les risques ?".

Ce guide est conçu pour vous. Il a pour but de répondre à vos interrogations de manière simple, structurée et pratique. L'objectif n'est pas de remplacer la discussion essentielle avec votre médecin et votre pharmacien, mais de vous donner les clés pour devenir un partenaire actif et éclairé dans la gestion de votre santé.

Thème 1 : Comprendre les bases (Le "Pourquoi" et le "Comment")

Avant de plonger dans les aspects pratiques, il est essentiel de comprendre le rôle de ce traitement dans votre parcours de soin.

Qu'est-ce qu'un immunosuppresseur ?

En termes simples, un immunosuppresseur est un médicament qui a pour mission de calmer ou de réduire l'activité de votre système immunitaire.

Imaginez votre système immunitaire comme une armée très efficace, composée de différentes cellules (les "soldats") dont le rôle est de défendre votre corps contre les envahisseurs (bactéries, virus, etc.). C'est un mécanisme de protection vital. Cependant, dans certaines situations, cette armée peut devenir hyperactive ou se tromper de cible.

Pourquoi en ai-je besoin ?

Il existe deux raisons principales pour lesquelles un médecin prescrit un traitement immunosuppresseur :

  1. Dans le cas d'une maladie auto-immune (polyarthrite rhumatoïde, lupus, maladie de Crohn, sclérose en plaques, etc.) : Pour une raison encore mal comprise, votre système immunitaire considère certains de vos propres tissus ou organes comme des ennemis. Il se met à les attaquer, créant une inflammation et des dommages. L'immunosuppresseur sert à maîtriser cette "guerre civile" interne pour calmer l'inflammation, soulager les symptômes et protéger vos organes.
  2. Dans le cas d'une greffe d'organe (rein, cœur, foie, poumon...) : Votre système immunitaire est programmé pour reconnaître et rejeter tout ce qui est "étranger" à votre corps. Un organe greffé, même s'il est compatible, est perçu comme un intrus. L'immunosuppresseur est alors indispensable pour empêcher votre système immunitaire d'attaquer et de rejeter le nouvel organe, lui permettant ainsi de fonctionner correctement. C'est ce qu'on appelle un traitement "anti-rejet".

Comment ça marche, concrètement ?

Sans entrer dans un jargon scientifique complexe, les immunosuppresseurs agissent comme des "pacificateurs" pour votre armée immunitaire. Selon leur famille, ils peuvent :

  • Empêcher les cellules immunitaires de se multiplier : Ils limitent le nombre de "soldats" disponibles pour mener l'attaque.
  • Bloquer la communication entre les cellules : Ils coupent les "ordres" que s'envoient les cellules pour coordonner leur assaut.
  • Réduire la production de substances inflammatoires : Ils diminuent la fabrication des "armes" chimiques (comme les cytokines) qui causent l'inflammation et les dommages.

Le résultat final est une diminution de l'activité immunitaire globale, juste assez pour contrôler la maladie ou prévenir le rejet, tout en essayant de préserver une capacité de défense minimale contre les infections.

Existe-t-il plusieurs types d'immunosuppresseurs ?

Oui, le terme "immunosuppresseur" est une grande catégorie qui regroupe plusieurs familles de médicaments, chacune avec un mécanisme d'action spécifique. Votre médecin choisit le ou les médicaments les plus adaptés à votre situation. Les principales familles sont :

  • Les corticoïdes (ex: prednisone, prednisolone) : Très efficaces et rapides pour calmer l'inflammation.
  • Les inhibiteurs de la calcineurine (ex: ciclosporine, tacrolimus) : Souvent utilisés dans les greffes d'organes.
  • Les agents anti-prolifératifs (ex: mycophénolate mofétil, azathioprine) : Ils empêchent les cellules immunitaires de se multiplier.
  • Les inhibiteurs de mTOR (ex: sirolimus, évérolimus).
  • Les thérapies biologiques (ou biothérapies) : Des médicaments plus récents et très ciblés qui bloquent une molécule ou une cellule très spécifique du système immunitaire (ex: anti-TNF-alpha).

Il est fréquent d'associer plusieurs de ces médicaments pour obtenir un effet optimal tout en minimisant les doses et les effets secondaires de chacun.

Thème 2 : La prise du traitement (Les aspects pratiques du quotidien)

La régularité et le respect des consignes sont les clés de la réussite de votre traitement. Cette section répond aux questions pratiques que vous vous posez certainement.

Comment prendre mon traitement ?

  • À quelle heure ? La plupart des immunosuppressurs doivent être pris à heures fixes, tous les jours, pour maintenir une concentration stable du médicament dans votre sang. Votre médecin ou pharmacien vous indiquera si vous devez les prendre le matin, le soir, ou en deux prises (matin ET soir). Mettez une alarme sur votre téléphone ou utilisez un pilulier pour ne pas oublier.
  • Avec ou sans nourriture ? C'est une question essentielle. Certains médicaments doivent être pris à jeun, d'autres pendant les repas pour améliorer leur absorption ou réduire les troubles digestifs. Suivez scrupuleusement les indications de la notice et de votre pharmacien.
  • Puis-je écraser le comprimé ? En règle générale, non. De nombreux comprimés ou gélules ont un enrobage spécial pour protéger le médicament de l'acidité de l'estomac ou pour permettre une libération lente et contrôlée. Écraser un comprimé peut rendre le traitement inefficace ou dangereux. Si vous avez des difficultés à avaler, parlez-en à votre médecin ou pharmacien ; il existe parfois des formes liquides ou d'autres alternatives.

Que faire si j'oublie une dose ?

C'est l'une des questions les plus fréquentes et les plus importantes. La règle d'or est : NE DOUBLEZ JAMAIS la dose suivante pour "rattraper" l'oubli.
La conduite à tenir dépend du médicament et du temps écoulé depuis l'heure de prise habituelle.

  • La meilleure chose à faire : Contactez votre pharmacien ou le secrétariat de votre médecin spécialiste. Ils vous donneront la consigne exacte à suivre pour votre médicament.
  • En règle générale (mais à faire confirmer) : Si vous vous en rendez compte peu de temps après l'oubli (ex: 1 ou 2 heures), prenez la dose oubliée. Si vous êtes plus proche de la prise suivante, il est souvent conseillé de sauter la dose oubliée et de reprendre le traitement normalement à l'heure suivante.

Comment bien conserver le médicament ?

La plupart des immunosuppresseurs se conservent à température ambiante, à l'abri de la lumière, de la chaleur et de l'humidité. La salle de bain est donc un mauvais endroit. Une armoire à pharmacie dans une chambre ou un salon est idéale. Certains médicaments plus rares (notamment des biothérapies en injection) nécessitent une conservation au réfrigérateur. Votre pharmacien vous le précisera.

Attention aux interactions !

Votre traitement peut interagir avec de nombreux autres produits. Soyez vigilant.

  • Autres médicaments : Informez TOUJOURS tout professionnel de santé (médecin, dentiste, pharmacien) que vous prenez un traitement immunosuppresseur. Certains médicaments, même en vente libre comme les anti-inflammatoires (ibuprofène, kétoprofène), peuvent être dangereux pour vos reins en association avec certains immunosuppresseurs.
  • Aliments : L'exemple le plus connu est le pamplemousse (et son jus). Il est formellement interdit avec certains immunosuppresseurs (comme le tacrolimus ou la ciclosporine) car il modifie dangereusement leur concentration dans le sang.
  • Compléments alimentaires et phytothérapie : Méfiance ! Des produits d'apparence inoffensive comme le millepertuis peuvent rendre votre traitement totalement inefficace. Ne prenez jamais de compléments ou de remèdes à base de plantes sans l'avis de votre médecin.

Thème 3 : Les effets secondaires et les risques (La plus grande source d'anxiété)

Il est normal de s'inquiéter des effets secondaires. Cette section est là pour vous informer de manière honnête, mais surtout pour vous donner les moyens de les gérer.

Quels sont les effets secondaires possibles ?

La liste sur la notice peut faire peur. Gardez en tête que tous les effets n'apparaissent pas, et que beaucoup sont rares. Ils varient énormément d'un médicament à l'autre et d'une personne à l'autre.

  • Effets fréquents mais souvent passagers : Au début du traitement, des nausées, des troubles digestifs ou des maux de tête peuvent survenir. Ils s'estompent souvent après quelques semaines, le temps que votre corps s'habitue.
  • Effets à surveiller : D'autres effets peuvent persister et nécessitent une surveillance ou un ajustement du traitement : augmentation de la pression artérielle, augmentation du sucre dans le sang (diabète), tremblements, modification du taux de cholestérol, etc.
  • Que faire si un effet secondaire apparaît ? Ne l'ignorez pas, mais ne paniquez pas. Notez ce que vous ressentez, à quel moment, et parlez-en à votre médecin lors de votre prochaine consultation. Si l'effet est très gênant ou inquiétant, n'attendez pas le rendez-vous et appelez son secrétariat. N'arrêtez jamais votre traitement de vous-même.

Le risque d'infection : Comment me protéger concrètement ?

C'est le risque principal, car en calmant votre système immunitaire, le traitement vous rend plus vulnérable aux microbes. Voici des gestes simples mais cruciaux à adopter :

  • Hygiène des mains : C'est votre meilleure arme. Lavez-vous les mains très régulièrement avec de l'eau et du savon, ou utilisez une solution hydro-alcoolique, surtout après avoir pris les transports, fait les courses, et avant de manger.
  • Évitez les personnes malades : Si un proche a la grippe, la gastro-entérite ou la COVID-19, gardez vos distances et portez un masque si le contact est inévitable.
  • Faites attention à votre alimentation : Évitez les aliments à risque d'infection bactérienne : viandes et poissons crus ou peu cuits (tartare, sushis), fromages au lait cru, charcuteries artisanales, œufs crus (mayonnaise maison). Lavez soigneusement les fruits et légumes.
  • Soignez les petites plaies : Nettoyez et désinfectez immédiatement toute coupure ou égratignure, même minime.
  • Quels sont les signes d'infection à surveiller ? Apprenez à les reconnaître pour réagir vite :
  • Fièvre inexpliquée (> 38°C)
  • Frissons, sueurs
  • Toux persistante, mal de gorge, essoufflement
  • Brûlures en urinant
  • Diarrhée importante
  • Rougeur, chaleur ou douleur au niveau d'une plaie.

Quels sont les risques à long terme ?

Soyons transparents : la prise d'immunosuppresseurs au long cours peut augmenter certains risques. Mais il est crucial de comprendre que le suivi médical est précisément là pour dépister, prévenir et gérer ces risques. Les principaux sont :

  • Toxicité pour les reins ou le foie : C'est pourquoi vos prises de sang régulières sont si importantes. Elles permettent de vérifier que ces organes fonctionnent bien et d'ajuster le traitement si nécessaire.
  • Augmentation du risque de certains cancers : Le risque de cancers de la peau (carcinomes) et, plus rarement, de lymphomes (cancers du système lymphatique) est augmenté. C'est la raison pour laquelle une protection solaire stricte et un suivi dermatologique sont indispensables.

Le bénéfice du traitement (contrôler votre maladie, sauver votre greffon) est immensément supérieur à ces risques, qui sont gérés par votre équipe soignante.

Quand dois-je contacter mon médecin en URGENCE ?

Voici une liste de "drapeaux rouges" qui doivent vous amener à contacter immédiatement votre médecin ou le service d'urgence le plus proche :

  • Toute fièvre supérieure à 38°C.
  • Difficultés à respirer, essoufflement brutal.
  • Douleur thoracique.
  • Mal de tête intense et inhabituel, avec raideur de la nuque.
  • Signes d'infection sévère (frissons, confusion, malaise général).

Thème 4 : Adapter son style de vie pour bien vivre avec le traitement

Prendre un immunosuppresseur ne signifie pas arrêter de vivre. Cela signifie adapter certaines habitudes pour prendre soin de vous.

Alimentation et hydratation

Sauf indication contraire de votre médecin (régime sans sel en cas d'hypertension, ou sans sucre en cas de diabète), il n'y a pas de régime spécifique. Adoptez une alimentation saine et équilibrée. Il est souvent recommandé de boire beaucoup d'eau (1,5 à 2 litres par jour) pour aider à protéger vos reins.

La protection solaire : votre nouvelle meilleure amie

C'est un point non négociable. Le risque de cancer de la peau étant augmenté, vous devez vous protéger du soleil TOUTE L'ANNÉE, même par temps couvert.

  • Crème solaire : Appliquez un indice 50+ sur toutes les zones exposées (visage, cou, mains) chaque matin.
  • Vêtements : Portez des vêtements couvrants, un chapeau à larges bords et des lunettes de soleil lors des expositions.
  • Horaires : Évitez de vous exposer aux heures les plus chaudes (12h-16h).
  • Dermatologue : Prévoyez une consultation annuelle pour un examen complet de votre peau.

La question cruciale des vaccins

La vaccination est essentielle pour vous protéger, mais avec des règles très strictes.

  • Vaccins RECOMMANDÉS (et même indispensables) : Ce sont des vaccins "inactivés" (ne contenant pas de microbe vivant).
    • Vaccin annuel contre la grippe.
    • Vaccin contre le pneumocoque.
    • Vaccins contre la COVID-19.
  • Vaccins CONTRE-INDIQUÉS (INTERDITS) : Il s'agit des vaccins "vivants atténués". Ils contiennent une version affaiblie du microbe qui pourrait provoquer la maladie chez une personne immunodéprimée.
    • ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole)
    • Fièvre jaune (très important si vous voyagez)
    • Varicelle
    • BCG (tuberculose)

Votre entourage proche devrait être à jour de ses vaccins (notamment ROR et grippe) pour vous protéger indirectement (effet "cocon").

Grossesse, désir d'enfant et contraception

C'est un projet qui doit être anticipé et discuté bien en amont avec votre médecin spécialiste.
Certains immunosuppresseurs sont formellement interdits pendant la grossesse car ils peuvent provoquer des malformations chez le fœtus. D'autres sont considérés comme plus sûrs. Une grossesse sous traitement immunosuppresseur est souvent possible, mais elle doit être planifiée pour adapter le traitement avant la conception et sera considérée comme une grossesse à haut risque, nécessitant un suivi rapproché. Une méthode de contraception fiable est indispensable tant que le projet n'est pas validé par l'équipe médicale.

Voyages et alcool/tabac

  • Voyages : Vous pouvez voyager ! Prévenez votre médecin de votre destination pour vérifier les vaccins nécessaires (et ceux qui sont interdits !), obtenir une ordonnance en Dénomination Commune Internationale (DCI) et un certificat médical en anglais. Prenez toujours vos médicaments en cabine avec vous, avec une petite réserve en cas de retard.
  • Alcool et tabac : L'alcool doit être consommé avec une grande modération, car il peut interagir avec vos médicaments et fatiguer votre foie. Le tabac est fortement déconseillé car il augmente les risques cardiovasculaires et de cancer, déjà potentiellement plus élevés avec votre condition.

Thème 5 : Le suivi médical (Se sentir accompagné)

Vous n'êtes pas seul(e). Un suivi régulier est votre filet de sécurité.

Quel est le suivi nécessaire ?

  • Prises de sang fréquentes : Elles sont essentielles pour surveiller plusieurs choses :
    • Le dosage du médicament : Pour certains immunosuppresseurs, on mesure leur concentration dans le sang pour s'assurer qu'elle est dans la "fenêtre" efficace (ni trop basse, ni trop haute et toxique).
    • La fonction de vos organes : On vérifie que vos reins et votre foie supportent bien le traitement.
    • La numération formule sanguine : On compte vos globules blancs, rouges et plaquettes.
  • Consultations régulières : Les rendez-vous avec votre spécialiste permettent de faire le point sur vos symptômes, l'efficacité du traitement, votre tolérance, et de répondre à toutes vos questions.

Comment savoir si le traitement est efficace ?

Les signes d'amélioration dépendent de votre pathologie. Pour une maladie auto-immune, ce sera la diminution de la douleur, de l'inflammation et des poussées. Pour une greffe, ce sera la stabilité de la fonction de l'organe greffé, visible sur les prises de sang.

Pendant combien de temps devrai-je le prendre ?

C'est une question légitime. Pour une greffe d'organe, la réponse est simple : le traitement est à vie. Pour une maladie auto-immune, la durée est plus variable. Le traitement est souvent au long cours, parfois à vie, pour maintenir la maladie "endormie" (en rémission). Tenter d'arrêter le traitement pourrait provoquer une rechute sévère. L'objectif de votre médecin sera toujours de trouver la dose minimale efficace pour vous assurer la meilleure qualité de vie possible.

Le mot de la fin

Vivre avec un traitement immunosuppresseur est un marathon, pas un sprint. Cela demande de la rigueur, de l'attention et des adaptations. Mais en comprenant votre traitement, en adoptant les bons réflexes et en travaillant main dans la main avec votre équipe soignante, vous mettez toutes les chances de votre côté pour mener une vie pleine et sereine. Vous êtes le principal acteur de votre santé.

Avertissement important : Cette page est une source d'information générale conçue pour vous accompagner. Elle ne remplace en aucun cas l'avis personnalisé, le diagnostic ou les prescriptions de votre médecin, de votre pharmacien ou de tout autre professionnel de santé qualifié. Pour toute question spécifique concernant votre état de santé et votre traitement, adressez-vous toujours à votre équipe soignante.

Dr. Dominique HOLCMAN
Médecin généraliste
Médecin généraliste depuis plus de 30 ans, le Dr. Holcman est partenaire et rédacteur chez Biloba. Engagé dans des actions humanitaires, il met son expertise au service de tous, avec une attention particulière portée à l'écoute, à la prévention et à l'accès aux soins.
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