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Anticorps anti-thyroperoxydase : Informez-vous et passez à l action

Publié le 
July 22, 2025
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  1. Les anticorps anti-thyroperoxydase (anti-TPO) sont des auto-anticorps dirigés contre la thyroïde, indiquant une réaction auto-immune pouvant affecter la fonction thyroïdienne.
  2. Un taux élevé d'anti-TPO confirme un processus auto-immun mais ne reflète pas la sévérité ni la progression de la maladie.
  3. Les principales maladies associées sont la thyroïdite de Hashimoto (hypothyroïdie), la maladie de Basedow (hyperthyroïdie) et la thyroïdite du post-partum.
  4. En cas de taux élevé, il est essentiel de consulter un médecin pour évaluer la fonction thyroïdienne (TSH, T4, T3) et envisager une surveillance ou un traitement adapté.
  5. Il n’existe pas de traitement spécifique pour éliminer les anticorps, mais des traitements hormonaux et une hygiène de vie adaptée peuvent soutenir la santé thyroïdienne et globale.

Anticorps Anti-Thyroperoxydase (Anti-TPO) : Le guide complet pour comprendre vos résultats et savoir quoi faire

Vous venez de recevoir vos résultats d'analyse et une ligne a particulièrement attiré votre attention, peut-être même suscité une vague d'inquiétude : "Anticorps anti-thyroperoxydase" ou "Ac anti-TPO", suivi d'un chiffre qui vous semble abstrait ou alarmant. Le jargon médical peut être intimidant, surtout lorsqu'il concerne votre santé.

Respirez profondément. Vous êtes au bon endroit.

Cet article est conçu pour vous, pour traduire ces termes techniques en informations claires, rassurantes et pratiques. Nous allons cheminer ensemble, étape par étape, pour que vous puissiez non seulement comprendre ce que signifie ce résultat, mais aussi aborder votre prochain rendez-vous médical avec sérénité et les bonnes questions en tête.

1. Qu'est-ce que c'est, un anticorps anti-thyroperoxydase ? (L'explication simple)

Commençons par le début, sans jargon.

Imaginez que votre corps est un royaume protégé par une armée très efficace : votre système immunitaire. Ses soldats, les anticorps, sont programmés pour reconnaître et attaquer les envahisseurs étrangers comme les virus et les bactéries.

Parfois, cependant, ce système de défense s'emballe. Pour des raisons encore mal comprises, certains de ces soldats se trompent de cible et commencent à attaquer les propres cellules et tissus du royaume. C'est ce qu'on appelle une réaction auto-immune.

Les anticorps anti-thyroperoxydase (anti-TPO) sont précisément cela : des "soldats" de votre système immunitaire (des auto-anticorps) qui, par erreur, prennent pour cible un élément essentiel de votre propre corps : votre glande thyroïde.

L'analogie simple : Pensez au système de sécurité de votre maison. Il est censé se déclencher contre les intrus. Maintenant, imaginez qu'il se mette soudainement à percevoir les murs de votre salon comme une menace et à les attaquer. C'est exactement ce qui se passe dans votre cou : le système de défense de votre corps attaque votre thyroïde.

Quel est le rôle de la TPO, cette fameuse cible ?
La "thyroperoxydase" (TPO) est une enzyme, c'est-à-dire une protéine qui accélère une réaction chimique vitale. Son rôle est crucial : elle aide votre thyroïde à utiliser l'iode que vous consommez pour fabriquer les hormones thyroïdiennes (principalement les hormones T4 et T3). Ces hormones sont les grands régulateurs de votre métabolisme. Elles contrôlent :

  • Votre niveau d'énergie
  • Votre poids
  • Votre température corporelle (sensation de froid ou de chaud)
  • Votre rythme cardiaque
  • Votre humeur et votre concentration
  • La santé de votre peau, de vos cheveux et de vos ongles

Conclusion de cette première partie : Avoir des anticorps anti-TPO dans le sang signifie qu'il y a une attaque de type auto-immune dirigée contre votre thyroïde. Ce n'est pas une "maladie" en soi, mais le marqueur d'un processus inflammatoire qui peut, ou non, affecter le bon fonctionnement de votre glande.

2. Pourquoi mon médecin m'a-t-il prescrit ce test ?

Un médecin ne demande jamais un dosage des anti-TPO par hasard. Cette analyse s'inscrit toujours dans une démarche de diagnostic pour comprendre l'origine de vos symptômes ou pour évaluer un risque. Voici les raisons les plus fréquentes :

  • Pour explorer des symptômes évocateurs d'un trouble thyroïdien :
    • Signes d'hypothyroïdie (thyroïde paresseuse) : Fatigue persistante et inexpliquée, prise de poids malgré une alimentation stable, frilosité excessive, perte de cheveux, peau sèche, ongles cassants, constipation, humeur dépressive ou "brouillard mental".
    • Signes d'hyperthyroïdie (thyroïde hyperactive) : Anxiété, irritabilité, palpitations cardiaques, perte de poids rapide, tremblements, sueurs excessives, sensation de chaleur permanente, diarrhées.
  • Pour confirmer la nature auto-immune d'un dysfonctionnement thyroïdien déjà détecté : Si vos analyses de TSH, T4 et T3 sont anormales, le dosage des anti-TPO permet de savoir si la cause est auto-immune. C'est la pièce du puzzle qui donne un nom à la maladie.
  • En présence d'un goitre : Si votre médecin a détecté un gonflement de votre thyroïde à la palpation du cou, le test des anti-TPO aide à déterminer si ce goitre est lié à une inflammation auto-immune comme la thyroïdite de Hashimoto.
  • Dans le cadre d'un bilan de fertilité ou durant la grossesse : Un bon équilibre thyroïdien est fondamental pour la fertilité, le bon déroulement de la grossesse et le développement du fœtus. Des anti-TPO positifs peuvent augmenter le risque de fausse couche ou de thyroïdite du post-partum. Leur dépistage est donc souvent systématique dans ce contexte.
  • En cas d'antécédents familiaux : Les maladies auto-immunes de la thyroïde ont une forte composante génétique. Si votre mère, votre père ou un membre de votre fratrie souffre d'une maladie de Hashimoto ou de Basedow, votre médecin peut vouloir vérifier si vous avez également cette prédisposition.
  • Dans le suivi d'une autre maladie auto-immune : Les personnes atteintes d'une maladie auto-immune (diabète de type 1, maladie cœliaque, polyarthrite rhumatoïde...) ont un risque plus élevé d'en développer une autre. Le dosage des anti-TPO peut faire partie d'un bilan de surveillance.

3. Comment interpréter mes résultats ? (La question la plus anxiogène)

C'est le cœur de votre préoccupation. Vous avez un chiffre sous les yeux et vous voulez savoir ce qu'il signifie concrètement pour vous.

Il est important de noter que les "valeurs de référence" peuvent légèrement varier d'un laboratoire à l'autre. En général, le seuil se situe autour de 35 à 60 UI/mL (Unités Internationales par millilitre).

Cas n°1 : Votre taux est négatif ou faible (inférieur au seuil du laboratoire)

Ce que ça signifie : C'est le résultat le plus courant dans la population générale. Cela indique qu'il n'y a probablement pas d'attaque auto-immune significative en cours contre votre thyroïde. Si vous avez des symptômes de dysfonctionnement thyroïdien, votre médecin cherchera d'autres causes.
Point de vigilance : Dans de rares cas, une personne peut avoir une thyroïdite de Hashimoto dite "séronégative", c'est-à-dire sans anticorps détectables. L'absence d'anticorps n'exclut donc pas à 100% une maladie, mais la rend bien moins probable.

Cas n°2 : Votre taux est positif ou élevé (supérieur au seuil du laboratoire)

Ce que ça signifie : Cela confirme la présence d'une maladie thyroïdienne auto-immune. Votre système immunitaire fabrique bien des anticorps qui ciblent votre thyroïde.

MAIS, ET C'EST LE POINT LE PLUS IMPORTANT POUR VOUS RASSURER :

Le niveau des anticorps (le chiffre exact) NE correspond PAS à la sévérité de la maladie ou de vos symptômes.

Que votre résultat soit de 100, 500 ou même 2500 UI/mL, cela ne signifie absolument pas que vous êtes "plus malade" ou que votre état va se dégrader plus vite qu'une personne avec un taux plus bas.

Pensez-y comme un interrupteur : il est soit sur "OFF" (négatif), soit sur "ON" (positif). Une fois qu'il est sur "ON", peu importe avec quelle force vous appuyez dessus. Le chiffre élevé confirme simplement avec certitude la nature auto-immune du processus. Il s'agit d'un marqueur qualitatif ("oui, le processus est là") et non quantitatif ("voici à quel point c'est grave"). Votre médecin se concentrera beaucoup moins sur le chiffre exact des anticorps que sur les autres paramètres de votre bilan.

4. Quelles sont les maladies associées à un taux d'anti-TPO élevé ?

Un résultat positif permet de mettre un nom sur ce qui se passe. Voici les principales pathologies concernées :

  • La Thyroïdite de Hashimoto : C'est la cause la plus fréquente, et de très loin. Environ 90% des personnes avec un taux d'anti-TPO positif ont ou développeront une thyroïdite de Hashimoto. Il s'agit d'une inflammation chronique de la thyroïde. L'attaque progressive par les anticorps détruit petit à petit les cellules thyroïdiennes, ce qui conduit, souvent sur plusieurs années, à une hypothyroïdie (la thyroïde devient incapable de produire suffisamment d'hormones).
  • La Maladie de Basedow (Graves' Disease) : C'est l'autre grande maladie auto-immune de la thyroïde, mais elle provoque l'effet inverse : une hyperthyroïdie. Dans ce cas, les anticorps stimulent la thyroïde de manière excessive. Bien que la maladie de Basedow soit principalement causée par d'autres anticorps (les TRAK, ou anticorps anti-récepteurs de la TSH), environ 60 à 80% des patients atteints de Basedow ont également des anti-TPO positifs.
  • La Thyroïdite du post-partum : C'est une inflammation de la thyroïde qui survient chez certaines femmes dans l'année qui suit un accouchement. Les femmes qui avaient déjà des anti-TPO positifs avant la grossesse sont plus à risque. Cette condition peut passer par une phase d'hyperthyroïdie suivie d'une phase d'hypothyroïdie, et se résout souvent spontanément, même si elle augmente le risque de développer une thyroïdite de Hashimoto plus tard.
  • Mention importante : Un faible pourcentage de la population (jusqu'à 10-15%, surtout des femmes) peut avoir des anticorps anti-TPO positifs sans aucun symptôme ni dysfonctionnement de la thyroïde. On parle de "euthyroïdie auto-immune". Ces personnes ne nécessitent pas de traitement, mais une surveillance régulière est recommandée car elles ont un risque plus élevé de développer une hypothyroïdie à l'avenir.

5. J'ai un taux élevé. Et maintenant ? Quelles sont les prochaines étapes ?

Ce résultat n'est pas une finalité, mais le point de départ d'un plan d'action clair et simple. Voici ce qui va se passer :

  1. Ne pas paniquer. Vraiment. Ce résultat est une information précieuse pour votre médecin. Ce n'est pas une sentence, ni une urgence vitale. C'est une pièce d'un puzzle que vous allez assembler avec votre praticien.
  2. Consulter votre médecin traitant ou un endocrinologue. Lui seul peut interpréter ce résultat en le croisant avec votre examen clinique, vos symptômes et vos autres analyses. N'essayez pas de poser un diagnostic seul sur internet.
  3. Analyser les autres tests sanguins (le trio essentiel). Un taux d'anti-TPO élevé ne dit rien sur le fonctionnement actuel de votre thyroïde. Pour cela, le médecin regarde impérativement les dosages suivants :
    • TSH (Thyréostimuline) : C'est l'hormone sécrétée par votre cerveau (l'hypophyse) pour ordonner à la thyroïde de travailler. Si la TSH est élevée, c'est que le cerveau "crie" sur une thyroïde paresseuse (signe d'hypothyroïdie). Si elle est basse, c'est que la thyroïde travaille trop et que le cerveau freine la production (signe d'hyperthyroïdie). C'est le marqueur le plus sensible de la fonction thyroïdienne.
    • T4 Libre (ou FT4) : C'est la principale hormone produite par la thyroïde. Son dosage permet de confirmer et de quantifier le dysfonctionnement.
    • T3 Libre (ou FT3) : C'est la forme la plus active de l'hormone thyroïdienne. Son dosage peut être utile dans certaines situations.
  4. Réaliser éventuellement une échographie thyroïdienne. Cet examen indolore permet de visualiser la glande thyroïde. En cas de maladie de Hashimoto, l'échographie montre souvent une texture typique ("hétérogène et hypoéchogène"), qui est comme la "cicatrice" visible de l'attaque auto-immune. Elle permet aussi de vérifier la taille de la thyroïde (goitre) et la présence éventuelle de nodules.

6. Existe-t-il un traitement pour faire baisser les anticorps ?

C'est une question légitime, pleine d'espoir. La réponse médicale actuelle est cependant très claire.

Non, il n'existe pas de traitement spécifique validé qui cible et élimine les anticorps anti-TPO de manière sûre et efficace. Les recherches se poursuivent, mais à ce jour, aucun médicament n'est prescrit dans ce but.

L'approche thérapeutique est beaucoup plus pragmatique et se concentre sur la conséquence de l'attaque, et non sur l'attaque elle-même.

  • Scénario 1 : Vos anti-TPO sont positifs, MAIS votre TSH et vos hormones T4/T3 sont normales. Vous êtes en "euthyroïdie". Aucun traitement n'est nécessaire. La stratégie est une simple surveillance, avec un contrôle sanguin (TSH) tous les 6 à 12 mois pour vérifier que la thyroïde fonctionne toujours correctement.
  • Scénario 2 : Vos anti-TPO sont positifs ET votre TSH est élevée (hypothyroïdie). C'est la situation la plus fréquente avec la thyroïdite de Hashimoto. Le traitement est simple et très efficace : on vous prescrit une hormone de remplacement, la lévothyroxine. C'est une hormone de synthèse bio-identique à la T4 que votre corps ne produit plus assez. Le but est de rétablir un taux normal de TSH et de faire disparaître vos symptômes.

Le traitement ne vise donc pas à faire baisser les anticorps, mais à compenser le travail que la thyroïde n'arrive plus à faire.

7. Puis-je faire quelque chose moi-même ? (Alimentation, hygiène de vie)

Absolument. Si vous ne pouvez pas éliminer les anticorps, vous pouvez en revanche adopter des habitudes de vie qui soutiennent votre système immunitaire, réduisent l'inflammation générale et aident votre corps à mieux fonctionner. C'est un moyen formidable de reprendre le contrôle et de devenir acteur de votre bien-être.

Soyez prudent : internet regorge de promesses de "guérison" miraculeuse. Abordez ces informations avec un esprit critique et discutez de tout changement majeur avec votre médecin.

Voici les pistes les plus sérieuses et souvent recommandées :

  • L'alimentation anti-inflammatoire : Privilégiez une alimentation riche en fruits, légumes, bons gras (avocats, huile d'olive, oléagineux, poissons gras riches en oméga-3) et protéines de qualité. Limitez les aliments ultra-transformés, le sucre et les mauvaises graisses, qui favorisent l'inflammation.
  • Le Sélénium : Ce nutriment est un cofacteur essentiel de la TPO et possède des propriétés antioxydantes qui protègent la thyroïde. Des études ont montré qu'une supplémentation modérée en sélénium pouvait parfois aider à réduire légèrement le taux d'anticorps (même si cela ne change pas le traitement de fond). On le trouve dans les noix du Brésil (une à deux par jour suffisent, n'en abusez pas), le poisson, les œufs.
  • La Vitamine D : Elle joue un rôle clé dans la régulation du système immunitaire. De nombreux patients atteints de maladies auto-immunes sont en carence. Un dosage et une supplémentation si nécessaire, supervisée par votre médecin, sont une excellente idée.
  • L'Iode : attention, terrain miné ! L'iode est indispensable à la thyroïde, mais dans le contexte de Hashimoto, un excès d'iode peut aggraver l'inflammation et l'attaque auto-immune. Évitez les compléments alimentaires à base d'iode ou d'algues (spiruline, chlorella en grande quantité) sans avis médical strict. Une alimentation normale couvre généralement les besoins.
  • La question du Gluten : Il existe un lien documenté entre la maladie cœliaque (intolérance au gluten) et la thyroïdite de Hashimoto. Certains patients non cœliaques rapportent une nette amélioration de leurs symptômes (fatigue, brouillard mental, douleurs) en réduisant ou supprimant le gluten. Cela ne fonctionne pas pour tout le monde, mais c'est une piste à explorer si vous vous sentez concerné, idéalement avec l'accompagnement d'un professionnel.
  • La gestion du stress : Le stress chronique, via la production de cortisol, peut dérégler le système immunitaire et être un facteur déclenchant ou aggravant. Intégrer des pratiques comme la méditation, le yoga, la cohérence cardiaque, la marche dans la nature ou toute activité qui vous détend est non seulement agréable, mais thérapeutiquement bénéfique.
  • Un sommeil de qualité : C'est pendant le sommeil que votre corps se répare et que votre système immunitaire se régule. Visez 7 à 8 heures de sommeil réparateur par nuit.

En conclusion : Vous n'êtes pas seul(e) et vous avez les clés

Voir "Anticorps anti-TPO positifs" sur une feuille de résultats peut être un choc. Mais comme vous l'avez lu, ce n'est que le début d'une histoire, pas la fin.

Retenez ces points essentiels :

  1. C'est un indicateur, pas une sentence. Il signale un processus auto-immun.
  2. Le chiffre exact importe peu. Haut ou très haut, cela ne change pas le diagnostic ou la gravité.
  3. L'important est la fonction de votre thyroïde. Ce sont les taux de TSH et de T4/T3 qui détermineront si un traitement est nécessaire.
  4. Un traitement existe et il est efficace pour corriger un dysfonctionnement thyroïdien et vous permettre de vivre une vie tout à fait normale.
  5. Vous pouvez être acteur de votre santé en adoptant une hygiène de vie qui soutient votre corps.

Vous avez maintenant les informations pour transformer l'anxiété en compréhension. Dialoguez avec votre médecin, posez-lui vos questions, et abordez les prochaines étapes avec la certitude que vous êtes sur la bonne voie pour prendre soin de vous.

Dr. Dominique HOLCMAN
Médecin généraliste
Médecin généraliste depuis plus de 30 ans, le Dr. Holcman est partenaire et rédacteur chez Biloba. Engagé dans des actions humanitaires, il met son expertise au service de tous, avec une attention particulière portée à l'écoute, à la prévention et à l'accès aux soins.
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