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Transmission sexuelle : Démystifiez et Prévenez les Risques

Publié le 
July 20, 2025
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  1. Les IST sont causées par des bactéries, virus ou parasites, avec des formes fréquentes comme la chlamydia, gonorrhée, syphilis, herpès, VPH, VIH, hépatites B/C et trichomonase.
  2. De nombreuses IST sont souvent asymptomatiques, rendant le dépistage régulier essentiel pour une détection fiable et la prévention des complications.
  3. Le dépistage se fait via prises de sang, analyses d’urine ou prélèvements locaux, dans des structures comme les CeGIDD ou auprès des professionnels de santé.
  4. Les IST bactériennes et parasitaires se guérissent grâce aux antibiotiques, tandis que les IST virales se contrôlent avec des traitements antiviraux pour gérer symptômes et contagiosité.
  5. La prévention repose sur l’utilisation systématique du préservatif, la vaccination (VPH et hépatite B) et le dépistage régulier, ainsi que sur une bonne communication avec ses partenaires.

Infections Sexuellement Transmissibles (IST) : Le Guide Complet pour Comprendre, se Dépister et se Protéger

Aborder le sujet des infections sexuellement transmissibles (IST) peut être source d’anxiété, de questions et de doutes. Que vous ayez un doute suite à un rapport non protégé, que vous constatiez un symptôme inhabituel ou que vous souhaitiez simplement vous informer, vous êtes au bon endroit. Cet article est conçu pour vous fournir des informations claires, fiables et sans jugement. L'objectif est simple : vous donner les clés pour comprendre, agir pour votre santé et retrouver votre sérénité. La connaissance est votre meilleur allié.

1. Comprendre les IST : Le "Qu'est-ce que c'est ?"

Une infection sexuellement transmissible (IST) est une infection causée par une bactérie, un virus ou un parasite qui se transmet principalement lors de contacts sexuels (vaginaux, anaux ou oraux). Il est essentiel de comprendre qu'être touché par une IST n'est ni une honte, ni une fatalité. C'est une question de santé qui concerne tout le monde, quelle que soit son orientation sexuelle ou son nombre de partenaires.

Quels sont les différents types d'IST ?

Les IST sont nombreuses, mais certaines sont plus fréquentes. Voici les principales, avec une brève description pour mieux les identifier.

  • Chlamydia (Bactérie)
    Souvent surnommée "l'infection silencieuse", la chlamydia est l'une des IST bactériennes les plus répandues, notamment chez les jeunes. Elle est très souvent asymptomatique, ce qui facilite sa transmission sans que l'on s'en rende compte.
  • Gonorrhée ou "chaude-pisse" (Bactérie)
    Proche de la chlamydia, la gonorrhée est une autre infection bactérienne courante. Elle peut provoquer des symptômes plus visibles, comme des écoulements purulents et des brûlures intenses, mais peut aussi rester discrète, en particulier chez la femme.
  • Syphilis (Bactérie)
    Causée par une bactérie appelée tréponème pâle, la syphilis évolue en plusieurs stades. Elle commence souvent par une petite plaie non douloureuse (un chancre) sur les parties génitales ou la bouche, qui peut disparaître seule. Sans traitement, l'infection progresse et peut causer des dommages graves au système nerveux et cardiovasculaire des années plus tard.
  • Herpès génital (Virus)
    Causé par le virus Herpes Simplex (HSV), l'herpès génital se manifeste par des poussées de petites cloques douloureuses sur les zones génitales ou anales. Une fois contracté, le virus reste à vie dans l'organisme, mais des traitements existent pour gérer et espacer les poussées.
  • Papillomavirus Humain (VPH ou HPV)
    Le VPH est une famille de virus extrêmement commune. La plupart des infections sont bénignes et éliminées par le corps. Certaines souches peuvent provoquer des verrues génitales (condylomes), tandis que d'autres, dites "à haut risque", peuvent entraîner des cancers, dont le plus connu est le cancer du col de l'utérus. La vaccination est le moyen de prévention le plus efficace.
  • VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine)
    Le VIH est un virus qui attaque le système immunitaire. Sans traitement, il peut évoluer vers le SIDA (Syndrome d'Immunodéficience Acquise), un stade où le corps ne peut plus se défendre contre les infections. Aujourd'hui, grâce aux traitements antirétroviraux, les personnes vivant avec le VIH peuvent avoir une charge virale indétectable, ne plus transmettre le virus et vivre une vie longue et en bonne santé.
  • Hépatites B et C (Virus)
    Ces deux virus s'attaquent principalement au foie. Ils peuvent se transmettre par voie sexuelle (surtout l'hépatite B) ou par le sang. Souvent asymptomatiques au début, elles peuvent évoluer en maladies chroniques du foie (cirrhose, cancer). Un vaccin efficace existe contre l'hépatite B.
  • Trichomonase (Parasite)
    Causée par un parasite microscopique, la trichomonase est une infection très fréquente. Chez la femme, elle provoque souvent des pertes vaginales odorantes et des démangeaisons. Chez l'homme, elle est généralement asymptomatique. Elle se traite facilement avec des antibiotiques.

Quels sont les symptômes ? Les signaux d'alerte

Les symptômes des IST peuvent varier considérablement d'une personne à l'autre et d'une infection à l'autre. Si vous ressentez un ou plusieurs des signes suivants, il est recommandé de consulter :

  • Brûlures ou douleurs en urinant : Une sensation de picotement ou de véritable brûlure, qui peut faire penser à une infection urinaire.
  • Écoulements anormaux : Du pus ou un liquide inhabituel (jaunâtre, verdâtre, malodorant) s'écoulant du pénis, du vagin ou de l'anus.
  • Démangeaisons ou rougeurs : Au niveau des parties génitales, de l'anus ou de l'aine.
  • Apparition de lésions : Des boutons, des verrues (condylomes), des cloques (vésicules) ou des plaies (ulcérations) sur le pénis, la vulve, le vagin, l'anus, ou même dans la bouche ou la gorge.
  • Douleurs pendant les rapports sexuels : Appelées dyspareunies.
  • Douleurs dans le bas-ventre : Surtout chez la femme, pouvant indiquer une complication comme une infection des trompes.
  • Saignements inhabituels : En dehors des règles ou après un rapport sexuel.
  • Ganglions gonflés : Notamment au niveau de l'aine.

L'Absence de Symptômes : Une Information Capitale

Il est fondamental de comprendre ce point : de très nombreuses IST sont asymptomatiques. Vous pouvez être porteur d'une infection, vous sentir en parfaite santé et la transmettre à votre/vos partenaire(s) sans le savoir. La chlamydia, le VPH, le VIH ou l'herpès peuvent rester silencieux pendant des mois, voire des années.

Cette absence de symptômes ne signifie pas une absence de risque. L'infection peut évoluer silencieusement et causer des complications graves à long terme. C'est pourquoi le dépistage est la seule façon de savoir avec certitude si l'on est infecté ou non.

2. Le Dépistage et le Diagnostic : Le "Comment savoir ?"

L'incertitude est souvent la partie la plus difficile. Le dépistage est la démarche qui permet de la lever et de prendre le contrôle de la situation. C'est un acte de santé responsable, pour soi-même et pour les autres.

Où et comment se faire dépister ?

Plusieurs options, accessibles et confidentielles, s'offrent à vous :

  • Votre médecin traitant, gynécologue ou urologue : Il est votre premier interlocuteur. Il pourra vous prescrire les tests nécessaires en fonction de votre situation.
  • Les CeGIDD (Centres Gratuits d'Information, de Dépistage et de Diagnostic) : Ces structures spécialisées offrent un dépistage gratuit et anonyme pour le VIH, les hépatites et la plupart des autres IST. C'est une ressource précieuse si vous souhaitez une confidentialité maximale.
  • Les centres de planification familiale ou de santé sexuelle : Ils proposent également des consultations, des informations et des dépistages.

En quoi consiste le test ?

Le dépistage n'est généralement ni complexe, ni douloureux. Il s'agit de démystifier le processus. Selon l'IST recherchée, le test peut consister en :

  • Une prise de sang : C'est le test de référence pour le VIH, la syphilis et les hépatites B et C.
  • Une analyse d'urine : Un simple échantillon d'urine (le premier jet du matin est souvent recommandé) permet de dépister la chlamydia et la gonorrhée.
  • Un prélèvement local : Le médecin utilise un écouvillon (sorte de grand coton-tige) pour prélever des cellules au niveau du col de l'utérus, de l'urètre, de la gorge, de l'anus ou directement sur une lésion. Ce geste est rapide et peu inconfortable.

Quand se faire dépister ? La "fenêtre sérologique"

C'est une notion essentielle pour la fiabilité du test. La fenêtre sérologique (ou fenêtre de détection) est le délai entre le moment de la contamination et le moment où l'infection devient détectable par un test. Si le test est fait trop tôt, il peut être faussement négatif.

Ce délai varie selon l'IST :

  • VIH : 6 semaines après le risque pour un test sanguin classique (3e ou 4e génération).
  • Chlamydia et Gonorrhée : Environ 2 semaines après le risque par analyse d'urine ou prélèvement.
  • Syphilis : De 1 à 3 semaines après l'apparition du chancre.
  • Hépatites B et C : De 1 à 3 mois.

Lors de votre consultation, soyez le plus précis possible sur la date du dernier rapport à risque. Le professionnel de santé saura vous indiquer le moment idéal pour réaliser le test et garantir sa fiabilité.

3. Le Traitement et les Conséquences : Le "Et maintenant ?"

Recevoir un diagnostic positif peut être un choc. La première question qui vient à l'esprit est souvent : "Est-ce que ça se guérit ?". Il est crucial d'avoir une réponse claire et honnête.

Existe-t-il un traitement ?

La réponse dépend du type d'IST. Il faut distinguer deux grandes familles :

  • OUI, pour les IST bactériennes et parasitaires : Elles se guérissent.
    Les infections comme la chlamydia, la gonorrhée, la syphilis et la trichomonase sont causées par des bactéries ou des parasites. Elles se traitent très efficacement avec des antibiotiques, souvent sous la forme d'une dose unique ou d'un traitement court. Une fois le traitement terminé et réussi, l'infection est éliminée du corps.
  • ON PEUT GÉRER les IST virales : Elles ne s'éliminent pas, mais se contrôlent.
    Les infections comme l'herpès, le VPH, le VIH et les hépatites chroniques sont causées par des virus. Il n'existe pas de traitement pour éradiquer définitivement ces virus de l'organisme. Cependant, des traitements antiviraux extrêmement efficaces permettent de :
    • Contrôler le virus : En l'empêchant de se multiplier.
    • Éliminer ou réduire les symptômes : Par exemple, espacer les poussées d'herpès.
    • Réduire la contagiosité : Dans le cas du VIH, un traitement efficace rend la charge virale indétectable, et le virus n'est plus transmissible (concept U=U, Undetectable = Untransmittable).
    • Prévenir les complications : En empêchant l'évolution vers des maladies graves (SIDA, cirrhose, cancer).

    • Infertilité : Chez la femme, des infections comme la chlamydia ou la gonorrhée peuvent remonter dans l'utérus et les trompes de Fallope, provoquant une infection (salpingite) qui peut laisser des cicatrices et entraîner une infertilité. Chez l'homme, elles peuvent affecter les testicules et la prostate.
    • Douleurs chroniques : Notamment des douleurs pelviennes chez la femme.
    • Risque accru de contracter le VIH : La présence d'une IST, surtout si elle provoque des plaies (syphilis, herpès), fragilise les muqueuses et augmente considérablement le risque de contracter le VIH en cas d'exposition.
    • Transmission à l'enfant : Lors de la grossesse ou de l'accouchement, de nombreuses IST (syphilis, herpès, VIH, hépatite B) peuvent être transmises au bébé, avec des conséquences graves pour sa santé.
    • Cancers : Certaines souches de VPH sont la cause principale du cancer du col de l'utérus, mais aussi de cancers de l'anus, de la gorge et du pénis. L'hépatite B et C chroniques peuvent mener à un cancer du foie.

    • Choisissez un moment calme et un lieu privé.
    • Soyez direct et factuel, sans blâme : "Je suis allé(e) me faire dépister et j'ai appris que j'ai une chlamydia. C'est important que tu ailles te faire tester aussi pour ta santé."
    • Rappelez que beaucoup d'IST sont asymptomatiques, donc il est impossible de savoir qui a transmis l'infection à qui, et ce n'est pas le plus important. L'important est que tout le monde se soigne.

    • Le préservatif (masculin et féminin) : C'est le moyen le plus efficace pour se protéger de la majorité des IST qui se transmettent par les liquides biologiques (sperme, sécrétions vaginales, sang). Il doit être utilisé systématiquement lors de chaque rapport sexuel (pénétrations vaginale et anale) avec un partenaire dont le statut sérologique n'est pas connu. Pour le sexe oral, l'utilisation d'un préservatif ou d'une digue dentaire est également recommandée.
    • La vaccination : La vaccination est une révolution en matière de prévention. Deux vaccins sont particulièrement importants :
      • Vaccin contre le VPH (Papillomavirus) : Recommandé pour les filles et les garçons dès l'âge de 11 ans, il protège contre les souches de VPH responsables de la majorité des verrues génitales et des cancers.
      • Vaccin contre l'Hépatite B : Inclus dans le calendrier vaccinal des nourrissons, il est également recommandé pour tous les adultes non immunisés.
    • Le dépistage régulier : Le dépistage ne prévient pas l'infection, mais il prévient ses complications et sa transmission. Il est conseillé de se faire dépister :
      • Au début d'une nouvelle relation, idéalement avec votre partenaire.
      • Après un rapport à risque (non protégé ou avec rupture de préservatif).
      • Régulièrement (par exemple, une fois par an) si vous avez plusieurs partenaires.

    • Mythe : "On ne peut pas attraper une IST par le sexe oral."
      Réalité : FAUX. De nombreuses IST, comme la syphilis, la gonorrhée, l'herpès et le VPH, se transmettent très bien par contact bouche-sexe ou bouche-anus.
    • Mythe : "La pilule contraceptive protège des IST."
      Réalité : FAUX. La pilule et les autres contraceptifs hormonaux sont très efficaces pour prévenir une grossesse, mais n'offrent AUCUNE protection contre les IST. Seul le préservatif a cette double fonction.
    • Mythe : "On voit forcément si quelqu'un a une IST."
      Réalité : FAUX. C'est le mythe le plus dangereux. Comme nous l'avons vu, la majorité des IST sont asymptomatiques. Une personne peut paraître en parfaite santé et être porteuse d'une infection. Ne vous fiez jamais aux apparences.
    • Mythe : "Faire une toilette intime (douche vaginale) juste après le rapport protège des IST."
      Réalité : FAUX. Non seulement cela n'a aucune efficacité, mais cela peut même être contre-productif en irritant les muqueuses et en les rendant plus vulnérables aux infections.

    • Sida Info Service :
      • Téléphone : 0 800 840 800 (appel gratuit et anonyme, 7j/7, 24h/24)
      • Site web : www.sida-info-service.org (information, chat, forum)
      • Malgré son nom, cette ligne d'écoute et d'information couvre toutes les IST, pas seulement le VIH.
    • Sites officiels et fiables :
      • Santé publique France : L'agence nationale de santé publique, source de toutes les informations officielles.
      • Ameli.fr : Le site de l'Assurance Maladie, avec des dossiers complets sur les IST et leur prise en charge.
      • Sexosafe.fr : Un site de Santé publique France dédié à la santé sexuelle, avec des informations claires et adaptées.
    • Trouver un centre de dépistage :
      • Une simple recherche en ligne "CeGIDD + [nom de votre ville]" ou "centre de planification familiale + [nom de votre ville]" vous permettra de trouver la structure la plus proche de chez vous.

En résumé : oui, il y a des solutions pour toutes les IST. Qu'il s'agisse d'une guérison complète ou d'une gestion à long terme, la médecine actuelle permet de prendre en charge ces infections et de vivre une vie saine et sereine.

Quels sont les risques si je ne me fais pas soigner ?

Ignorer un symptôme ou un diagnostic peut avoir des conséquences graves et parfois irréversibles. C'est un levier de motivation essentiel pour passer à l'action.

Faut-il prévenir son/sa/ses partenaire(s) ?

La réponse est oui. C'est une étape délicate, mais c'est une responsabilité morale et un enjeu de santé publique majeur. Prévenir votre ou vos partenaires récents leur permet de se faire dépister et traiter à leur tour. Cela brise la chaîne de transmission et évite que d'autres personnes soient infectées.

Comment aborder cette conversation ?

Sachez que les CeGIDD peuvent vous aider dans cette démarche, y compris en proposant une notification anonyme des partenaires si la conversation est trop difficile pour vous.

4. La Prévention : Le "Comment éviter ça à l'avenir ?"

Que vous ayez été traité pour une IST ou que vous souhaitiez simplement vous protéger, la prévention est la clé. Elle repose sur trois piliers complémentaires.

Comment se protéger efficacement ?

Mythes et réalités : Démystifier les fausses croyances

De nombreuses idées fausses circulent sur les IST. Faisons le point.

5. Ressources et Soutien : Le "Où trouver de l'aide ?"

Vous n'êtes pas seul(e). De nombreuses ressources existent pour vous écouter, vous informer et vous orienter de manière anonyme et confidentielle.

Conclusion : Prenez soin de vous

La santé sexuelle est une composante essentielle de votre bien-être général. S'informer sur les IST, c'est se donner le pouvoir de faire des choix éclairés pour soi et pour les autres. Retenez ces messages clés : la plupart des IST se traitent ou se gèrent très bien, le dépistage est simple et la seule façon de savoir, et la prévention (préservatif, vaccin) est votre meilleure protection.

Si vous avez un doute, n'attendez pas. L'anxiété est souvent pire que la réalité. Consulter un professionnel de santé est le premier pas vers la tranquillité d'esprit et une bonne santé.

Dr. Dominique HOLCMAN
Médecin généraliste
Médecin généraliste depuis plus de 30 ans, le Dr. Holcman est partenaire et rédacteur chez Biloba. Engagé dans des actions humanitaires, il met son expertise au service de tous, avec une attention particulière portée à l'écoute, à la prévention et à l'accès aux soins.
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