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Le Côlon : Guide complet pour comprendre et prévenir

Publié le 
July 20, 2025
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  1. Le côlon, ou gros intestin, est responsable de l'absorption de l’eau et des sels minéraux, de la formation et du stockage des selles, ainsi que de l'hébergement du microbiote intestinal, essentiel à la santé digestive.
  2. Des symptômes persistants comme douleurs abdominales, changements du transit, présence de sang dans les selles ou perte de poids doivent inciter à consulter un médecin pour un diagnostic précis.
  3. Les affections courantes du côlon comprennent le syndrome de l’intestin irritable (SII), les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), la diverticulose/diverticulite, les polypes intestinaux, et le cancer colorectal.
  4. La coloscopie demeure l’examen clé pour dépister et traiter certaines affections, avec des protocoles de préparation spécifiques, tandis que des alternatives existent pour certains cas.
  5. Adopter une alimentation riche en fibres, une bonne hydratation, une activité physique régulière, et éviter le tabac et l’alcool contribuent à la prévention des maladies du côlon.

Si vous lisez ces lignes, ce n'est probablement pas par simple curiosité. Vous ressentez peut-être une gêne, une douleur, des changements inhabituels, ou votre médecin vous a suggéré de vous informer. Vous êtes peut-être inquiet pour vous-même ou pour un proche.

Sachez que vous êtes au bon endroit. Loin du jargon médical complexe, cet article est conçu pour vous apporter des réponses claires, rassurantes et concrètes. Son objectif est de vous aider à comprendre le fonctionnement de votre côlon, à identifier les signaux d'alerte, à connaître les maladies courantes et, surtout, à savoir comment agir pour préserver votre santé.

Catégorie 1 : L'information de base - "De quoi parle-t-on ?"

Pour comprendre ce qui peut mal fonctionner, il faut d'abord comprendre comment cela fonctionne. Faisons connaissance avec cet organe essentiel mais souvent méconnu.

Anatomie : Où se trouve le côlon et à quoi ressemble-t-il ?

Le côlon, plus communément appelé gros intestin, est la partie terminale de votre tube digestif. Imaginez votre système digestif comme un long parcours : la nourriture entre par la bouche, passe par l'œsophage, est décomposée dans l'estomac, puis ses nutriments sont absorbés dans l'intestin grêle. Le côlon est la toute dernière étape de ce voyage.

Il se situe dans votre abdomen, où il forme une sorte de cadre autour de l'intestin grêle. Il mesure environ 1,5 mètre de long et se compose de plusieurs parties :

  1. Le cæcum : Le point de départ, où l'intestin grêle se connecte au gros intestin. L'appendice y est rattaché.
  2. Le côlon ascendant : Il "monte" sur le côté droit de l'abdomen.
  3. Le côlon transverse : Il traverse l'abdomen de droite à gauche, juste en dessous de votre estomac.
  4. Le côlon descendant : Il "descend" sur le côté gauche de l'abdomen.
  5. Le côlon sigmoïde : Une portion en forme de "S" qui relie le côlon descendant au rectum.
  6. Le rectum : Les 15 derniers centimètres, qui servent de zone de stockage pour les selles avant leur évacuation par l'anus.

L'ensemble "côlon + rectum" est souvent désigné par le terme intestin colorectal.

Fonction principale : À quoi sert le côlon ? L'usine de traitement finale

Si l'intestin grêle est l'usine d'absorption des nutriments, le côlon est l'usine de traitement finale et de gestion des déchets. Ses missions sont cruciales, bien qu'elles soient souvent sous-estimées. Il a trois rôles principaux :

  1. Absorber l'eau et les électrolytes : Lorsque les résidus alimentaires arrivent de l'intestin grêle, ils sont encore très liquides. Le rôle premier du côlon est de réabsorber la grande majorité de cette eau (jusqu'à 90 %) ainsi que des sels minéraux essentiels (sodium, potassium), pour les restituer à l'organisme. C'est ce qui permet d'éviter la déshydratation et de solidifier les déchets.
  2. Former et stocker les selles : En absorbant l'eau, le côlon compacte les résidus non digestibles (comme les fibres alimentaires), les cellules mortes et les bactéries pour former les matières fécales (les selles). Celles-ci sont ensuite propulsées lentement vers le rectum, où elles sont stockées avant que le besoin d'aller à la selle ne se fasse sentir.
  3. Héberger le microbiote intestinal : Le côlon est la résidence principale de milliards de micro-organismes (bactéries, virus, champignons) qui forment ce que l'on appelle le microbiote intestinal (anciennement "flore intestinale"). Loin d'être de simples passagers, ces micro-organismes sont des partenaires indispensables. Ils aident à fermenter les fibres que nous ne pouvons pas digérer, produisent des vitamines essentielles (comme la vitamine K et certaines vitamines B), et jouent un rôle fondamental dans la protection de la paroi intestinale et l'éducation de notre système immunitaire. Un microbiote équilibré est un pilier de la santé digestive et générale.

Catégorie 2 : Les problèmes courants - "Pourquoi suis-je ici ?"

C'est souvent ici que se trouve la raison de votre visite. Des symptômes sont apparus, et vous cherchez à comprendre. Il est essentiel d'écouter les signaux que votre corps vous envoie.

Les symptômes qui doivent alerter et motiver une consultation

Les troubles du côlon peuvent se manifester de multiples façons. Si vous présentez un ou plusieurs des symptômes suivants de manière persistante, nouvelle ou inhabituelle, il est impératif de ne pas les ignorer. Prenez rendez-vous avec votre médecin traitant.

  • Douleurs abdominales et crampes : Des douleurs qui ne sont pas occasionnelles, qui sont sévères ou qui reviennent fréquemment.
  • Ballonnements persistants et gaz excessifs : Une sensation de ventre gonflé qui dure et qui est source d'inconfort majeur au quotidien.
  • Changements durables dans le transit intestinal :
    • Une constipation récente et tenace.
    • Une diarrhée qui dure plus de quelques jours.
    • Une alternance entre diarrhée et constipation.
  • Présence de sang dans les selles : C'est un signal d'alerte majeur. Le sang peut être rouge vif (indiquant une source proche de l'anus, comme des hémorroïdes, mais pas seulement) ou noir et goudronneux (indiquant un saignement plus haut dans le tube digestif).
  • Sensation d'évacuation incomplète : Le sentiment de devoir retourner à la selle juste après y être allé.
  • Perte de poids inexpliquée : Perdre du poids sans avoir changé son alimentation ou son niveau d'activité physique.
  • Fatigue intense et anémie : Une fatigue anormale, qui peut être le signe d'une anémie causée par un saignement invisible.

Rappel crucial : L'autodiagnostic sur internet est une source d'anxiété. Ces symptômes ne signifient pas automatiquement le pire, mais seul un professionnel de santé peut poser un diagnostic fiable.

Les maladies et conditions les plus fréquentes du côlon

Voici une présentation simplifiée des affections les plus courantes pour vous aider à y voir plus clair.

  • Le Syndrome de l'Intestin Irritable (SII) ou colopathie fonctionnelle
    • Qu'est-ce que c'est ? C'est le trouble digestif le plus fréquent. Il s'agit d'un trouble fonctionnel, ce qui signifie que l'intestin a une apparence normale à l'examen (pas d'inflammation, pas de lésion), mais son fonctionnement est perturbé. Il se caractérise par une hypersensibilité du côlon et des troubles de la motricité.
    • Symptômes : Douleurs abdominales (souvent soulagées par l'émission de selles ou de gaz), ballonnements, et un transit perturbé (constipation, diarrhée, ou les deux en alternance). Le stress et certains aliments sont des facteurs déclenchants bien connus.
    • Le message clé : Bien que très inconfortable et impactant la qualité de vie, le SII n'est pas une maladie dangereuse. Il n'évolue pas vers le cancer ou d'autres maladies graves.
  • Les Maladies Inflammatoires Chroniques de l'Intestin (MICI)
    • Qu'est-ce que c'est ? Contrairement au SII, les MICI sont des maladies organiques où le système immunitaire attaque sans raison la paroi du tube digestif, provoquant une inflammation chronique. Les deux principales MICI sont la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (RCH).
    • La différence : La RCH affecte uniquement le rectum et le côlon, de manière continue. La maladie de Crohn peut toucher n'importe quelle partie du tube digestif (de la bouche à l'anus), de manière discontinue (des zones saines alternent avec des zones malades) et en profondeur dans la paroi.
    • Symptômes : Douleurs abdominales, diarrhées fréquentes (parfois sanglantes), fatigue, perte de poids, fièvre. Ce sont des maladies qui évoluent par poussées et périodes de rémission.
  • La diverticulose et la diverticulite
    • Qu'est-ce que c'est ? Avec l'âge, de petites poches ou hernies (appelées diverticules) peuvent se former sur la paroi du côlon, le plus souvent dans le sigmoïde. Le simple fait d'avoir ces poches s'appelle la diverticulose. C'est très courant et généralement sans symptôme.
    • Le problème : La situation se complique lorsque l'un de ces diverticules s'enflamme ou s'infecte. On parle alors de diverticulite.
    • Symptômes de la diverticulite : Douleur intense et localisée (souvent en bas à gauche de l'abdomen), fièvre, nausées. C'est une infection qui nécessite une consultation médicale rapide.
  • Les polypes intestinaux
    • Qu'est-ce que c'est ? Un polype est une petite excroissance de tissu qui se développe sur la muqueuse (la paroi interne) du côlon. Ils peuvent être plats ou en forme de champignon. La plupart sont bénins (non cancéreux).
    • Pourquoi s'en préoccuper ? Certains types de polypes (dits "adénomateux") sont considérés comme des lésions précancéreuses. Avec le temps (plusieurs années), ils peuvent lentement se transformer en cancer.
    • Le message clé : Trouver et retirer les polypes est le moyen le plus efficace de prévenir le cancer du côlon. C'est tout l'enjeu du dépistage.
  • Le cancer du côlon (ou cancer colorectal)
    • Qu'est-ce que c'est ? C'est la plus grande crainte associée au côlon. Il s'agit d'une tumeur maligne qui se développe à partir des cellules de la paroi du côlon ou du rectum. Dans la grande majorité des cas, il provient de la transformation d'un polype.
    • Facteurs de risque : L'âge (le risque augmente après 50 ans), les antécédents familiaux de cancer colorectal ou de polypes, les MICI, et le mode de vie (alimentation pauvre en fibres, consommation excessive de viande rouge et de charcuterie, sédentarité, tabac, alcool).
    • Le message clé : Détecté tôt, le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10. Le dépistage est donc absolument vital.

Catégorie 3 : Les solutions et la prévention - "Que puis-je faire ?"

S'informer, c'est bien. Agir, c'est mieux. Cette section vous donne les clés pour prendre votre santé en main, que ce soit pour le diagnostic, le traitement ou la prévention.

Le dépistage et le diagnostic : La coloscopie démystifiée

La coloscopie est l'examen de référence pour explorer le côlon. Elle fait souvent peur, principalement à cause de sa préparation. Démystifions-la.

  • Pourquoi faire une coloscopie ?
    • Pour diagnostiquer l'origine de symptômes (saignements, douleurs, etc.).
    • Pour dépister : rechercher des polypes ou un cancer débutant chez une personne sans symptôme, notamment dans le cadre du dépistage organisé (après 50 ans) ou en cas d'antécédents familiaux.
    • Pour agir : si des polypes sont trouvés, le médecin peut les retirer immédiatement pendant l'examen, prévenant ainsi leur transformation en cancer. Il peut aussi réaliser des biopsies (prélèvements de tissu) pour analyse.
  • Pour qui ?
    • Pour toute personne de 50 à 74 ans dans le cadre du programme de dépistage national (souvent après un test fécal positif).
    • Plus tôt en cas d'antécédents familiaux de cancer colorectal ou de polypes, ou de maladie personnelle à risque (MICI).
    • À tout âge en cas de symptômes suspects sur prescription médicale.
  • Comment ça se passe, concrètement ?
    1. La préparation : C'est l'étape la plus redoutée, mais elle est indispensable. Le côlon doit être parfaitement propre pour que le médecin puisse voir la paroi. Elle consiste à suivre un régime sans résidus (sans fruits, légumes, céréales complètes) pendant quelques jours, puis à boire une solution liquide (la "purge") la veille de l'examen pour vider complètement l'intestin. Oui, c'est désagréable, mais ce n'est pas douloureux.
    2. L'examen : Il se déroule à l'hôpital ou en clinique, en ambulatoire (vous rentrez chez vous le jour même). Vous serez sous sédation légère ou anesthésie générale. Vous ne sentirez absolument rien. Le gastro-entérologue introduit un tube fin et flexible muni d'une caméra (le coloscope) par l'anus et le fait progresser doucement dans tout le côlon. L'examen dure entre 20 et 40 minutes.
    3. Après l'examen : Vous vous réveillerez en salle de surveillance. Vous pourrez vous sentir un peu ballonné (à cause de l'air insufflé pour déplisser les parois du côlon) et fatigué à cause de l'anesthésie. Il est interdit de conduire le reste de la journée.
  • Les alternatives ?
    • Le test immunologique fécal : Proposé tous les 2 ans aux personnes de 50 à 74 ans. Il vise à détecter des traces de sang invisibles dans les selles. S'il est positif, une coloscopie est alors nécessaire pour en trouver la cause.
    • La coloscopie virtuelle (coloscanner) : C'est un scanner de l'abdomen qui reconstruit des images 3D du côlon. Elle nécessite aussi une préparation, mais est moins invasive. Son inconvénient est qu'elle ne permet pas de retirer des polypes ni de faire des biopsies. Si une anomalie est détectée, une coloscopie classique sera quand même nécessaire.

Les grandes lignes des traitements

Les traitements varient énormément selon la pathologie :

  • Modifications du mode de vie : C'est la base pour le SII (gestion du stress, régime adapté type FODMAPs) et un pilier de la prévention pour tous.
  • Médicaments : Antispasmodiques pour le SII, anti-inflammatoires et immunosuppresseurs pour les MICI, antibiotiques pour la diverticulite.
  • Chirurgie : Elle est nécessaire pour retirer des polypes qui ne peuvent l'être en coloscopie, une partie du côlon atteinte par un cancer ou une complication de MICI/diverticulite.

La prévention active : Prendre soin de son côlon au quotidien

Vous êtes le premier acteur de la santé de votre côlon. Voici des habitudes simples et efficaces :

  • L'alimentation, votre meilleure alliée :
    • Mangez des fibres ! Elles augmentent le volume des selles, facilitent le transit et nourrissent votre microbiote. On les trouve dans les fruits, les légumes, les légumineuses (lentilles, pois chiches) et les céréales complètes (pain complet, avoine, quinoa). Visez 25 à 30 grammes par jour.
    • Hydratez-vous : Buvez 1,5 à 2 litres d'eau par jour. Sans eau, les fibres ne peuvent pas jouer leur rôle et peuvent même aggraver une constipation.
    • Limitez les "ennemis" du côlon : Réduisez votre consommation de viandes rouges (bœuf, porc, agneau) à moins de 500g par semaine et évitez autant que possible les charcuteries et les viandes transformées, qui sont classées comme cancérigènes. Limitez aussi les aliments ultra-transformés, riches en sucres et en mauvaises graisses.
  • Une bonne hygiène de vie :
    • Bougez ! L'activité physique régulière (au moins 30 minutes de marche rapide par jour) stimule la motricité de l'intestin et aide à prévenir la constipation et le risque de cancer.
    • Arrêtez le tabac et modérez l'alcool : Ces deux facteurs augmentent de manière significative le risque de développer des polypes et un cancer colorectal.
  • Connaissez votre histoire :
    • Parlez à vos parents, frères et sœurs. Y a-t-il eu des cas de cancer du côlon ou de polypes dans la famille ? Si oui, à quel âge ? Cette information est capitale. Partagez-la avec votre médecin, qui pourra vous proposer un dépistage plus précoce et adapté.

Catégorie 4 : Questions Fréquentes (FAQ)

Quelle est la différence entre le syndrome de l'intestin irritable (SII) et une MICI ?

Le SII est un trouble fonctionnel : l'intestin a l'air normal mais fonctionne mal. Une MICI (Crohn, RCH) est une maladie organique : il y a une inflammation et des lésions visibles sur la paroi de l'intestin, causées par le système immunitaire.

Le stress peut-il affecter mon côlon ?

Absolument. Il existe un lien très fort entre le cerveau et l'intestin (l'axe "intestin-cerveau"). Le stress peut aggraver les symptômes de nombreuses affections, en particulier ceux du SII, en modifiant la motricité intestinale et en augmentant la sensibilité à la douleur.

Avoir des polypes signifie-t-il que j'aurai un cancer ?

Non, pas du tout. La grande majorité des polypes ne deviendront jamais cancéreux. Cependant, certains types ont ce potentiel. C'est précisément pour cela que le dépistage est si important : il permet de les trouver et de les retirer avant qu'ils n'aient le temps d'évoluer. Retirer un polype est un acte de prévention du cancer.

Est-ce que la préparation à la coloscopie est douloureuse ?

Elle est inconfortable et contraignante, mais pas douloureuse. Le principal désagrément est de devoir boire une grande quantité de liquide au goût peu agréable et d'aller très fréquemment aux toilettes. L'examen en lui-même, grâce à la sédation, n'est pas douloureux.

Dois-je prendre des probiotiques ?

Les probiotiques sont des micro-organismes vivants qui peuvent aider à équilibrer le microbiote. Ils ont montré certains bénéfices dans des situations précises (certains cas de SII, prévention de la diarrhée sous antibiotiques). Cependant, ce n'est pas une solution miracle. L'efficacité dépend de la souche, de la dose et de la personne. Le meilleur conseil est d'en parler à votre médecin ou à votre pharmacien avant de commencer.

Le "nettoyage du côlon" (hydrothérapie) est-il recommandé ?

Non. Les pratiques comme l'hydrothérapie du côlon ne sont pas recommandées par la médecine conventionnelle. Votre côlon est un organe qui s'auto-nettoie parfaitement. Ces procédures sont inutiles, peuvent perturber l'équilibre fragile de votre microbiote et, dans de rares cas, présenter des risques (perforation, infection). La meilleure façon de "nettoyer" votre côlon est d'adopter une alimentation riche en fibres.

Conclusion : Le Message à Retenir

Votre côlon est un organe complexe et vital. Comprendre son fonctionnement et être à l'écoute de ses signaux est la première étape pour en prendre soin. Beaucoup de symptômes qui vous inquiètent aujourd'hui peuvent être liés à des conditions bénignes et gérables. Pour les affections plus sérieuses, comme le cancer colorectal, il existe des moyens de prévention et de dépistage extrêmement efficaces.

Retenez une chose avant tout : vous n'êtes pas seul face à vos doutes et à vos symptômes.

En cas de doute, de symptôme persistant ou d'inquiétude, le réflexe unique et essentiel est d'en parler à votre médecin. Ne laissez pas la peur ou la gêne vous empêcher de consulter. Un diagnostic précoce change tout.

Dr. Dominique HOLCMAN
Médecin généraliste
Médecin généraliste depuis plus de 30 ans, le Dr. Holcman est partenaire et rédacteur chez Biloba. Engagé dans des actions humanitaires, il met son expertise au service de tous, avec une attention particulière portée à l'écoute, à la prévention et à l'accès aux soins.
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